519 visiteurs en ce moment
Dans un entretien téléphonique accordé à la Radio nationale, le préfet du département de l’Atlantique a rappelé les mesures prises par le gouvernement du président Patrice Talon pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus dans l’espace du cordon sanitaire.
Jean-Claude Codjia a rappelé les conditions d’entrée et de sortie dans cet espace qui regroupe 12 communes de la zone méridionale du pays.
Selon le préfet du département de l’Atlantique, en dehors des dérogations permanentes à savoir, la circulation des véhicules des forces armées et de la Police républicaine, les ambulances, et des véhicules de secours (sapeurs-pompiers), il revient aux préfets d’autoriser des actes déplacés, et le plus souvent, c’est pour des « cas de force majeure ». Pour entrer ou sortir dans le cordon, il revient au préfet d’étudier la demande formulée par le citoyen, et l’autorisation n’est accordée que sur la base de « raisons vitales de force majeure », a-t-il expliqué.
Au sujet de la porosité observée au niveau des communes, et dans la perspective d’empêcher les entrées frauduleuses au sein du cordon sanitaire, Jean-Claude Codjia a souligné que beaucoup d’efforts ont été faits pour boucher un certain nombre de ces pistes de contournement. « Mais il y en a qui continue d’être empruntés pour contourner le cordon sanitaire. Le travail se fait tous les jours pour essayer de faire en sorte que ce cordon reste imperméable », a expliqué le préfet.
Le cordon sanitaire
Le port obligatoire du masque
Le port du masque selon le préfet de l’Atlantique sera désormais une obligation pour tout citoyen, pour toute la population. Celui qui ne l’aurait pas fait tomberait sous le coup de la loi, et sera réprimé.
Le virus du Covid-19 est un virus qui fait des ravages sur son passage, il met au respect des grandes nations, les nations qui ont de grands moyens, a-t-il indiqué.
Le Bénin rappelle le préfet de l’Atlantique, est un pays en développement dont les moyens sont très limités. « Notre meilleur moyen de combattre ce mal, c’est d’être discipliné, d’aimer les autres en s’aimant d’abord, se protéger pour protéger la communauté et la nation. Il n’y a pas de quoi paniquer. Nous voulons faire en sorte que nous ne partions pas d’une crise sanitaire à une crise humanitaire », a-t-il expliqué exhortant au respect strict des mesures prises par le gouvernement.
Pour Jean-Claude Codjia, si les populations respectent ces mesures, on ira très rapidement aux résultats attendus à savoir, « contenir le mal dans ce cordon, et l’étouffer très rapidement ».
Les résultats auxquels le gouvernement est parvenu sont encourageants, a-t-il souligné.
Le préfet déplore qu’il y a encore aujourd’hui « des inconscients, des tricheurs, des irresponsables qui peuvent compromettre les statistiques ».
Il invite les populations à combattre ces personnes, à les dénoncer pour que les résultats puissent être atteints. Mais si l’on continue à laisser les gens contourner le cordon sanitaire, les 10% qui continuent de frauder, de tricher vont compromettre les efforts des 90% de la population et on sera peut-être obligé d’aller à des mesures plus renforcées, avertit le préfet Jean-Claude Codjia.
F. A. A.
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel