Même si le Bénin dispose d’un cadre juridique pour aller en guerre contre la violence domestique qui demeure un problème de développement dans la société, il est indispensable de mettre en place des mesures pour contrer ce phénomène. 

La violence domestique touche toutes les couches sociales indépendamment de tous les segments socio-économiques. Le développement des enfants exposés à la violence domestique, est très souvent affecté et altéré. Ils sont les plus vulnérables et souffrent de divers troubles mentaux et physiques. Dans certains cas, les enfants pourraient être clairement exposés à des menaces de mort ou à des blessures physiques. 

Des recherches démontrent que la violence domestique peut amener les enfants à être confrontés à divers problèmes tels que le stress. Cela peut avoir des effets néfastes exclusivement sur leur éducation et sur leur performance à l’école, entre autres. Conformément à la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, un système de gestion de protection de l’enfance a été mis en place. Ainsi, parallèlement au cadre juridique, des Organisations non gouvernementales et autres associations ont mis en place un certain nombre de dispositifs pour véritablement soulager les victimes de violence familiale au Bénin. Malheureusement, la promesse ne tient toujours pas la promesse des fleurs. Contre toute attente, certaines victimes refusent catégoriquement de dénoncer les auteurs des violences dont elles font l’objet. Le paradoxe, ces victimes estiment que de tels actes violent les moeurs de la société béninoise. Et c’est le

sempiternel recommencement. Certaines victimes n’arrivent pas à sortir de ce cycle infernal.

En outre, il existe aussi des situations où des hommes sont également victimes de violence. Les cas ne sont pas legion mais ils existent. Des mesures et politiques fiables doivent être mises en place pour soutenir les exigences de protection contre la violence domestique comme dans les pays où le respect des droits de l’homme est une préoccupation majeure. 

Odi I. AÏTCHEDJI