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En augmentation de 10,15%, les ressources allouées au secteur de la santé pour la gestion budgétaire 2025 s’élèvent à 150,111 milliards contre 136,283 milliards en 2024. Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a présenté les grands axes des prévisions budgétaires, mardi 19 novembre 2024 à l’Assemblée nationale.
Le budget 2025 du ministère de la Santé se répartit par programme budgétaire comme suit : Programme pilotage et soutien aux services : 82 466 milliards de francs CFA, soit 54,94% ; Programme prévention et sécurité sanitaire 21 710 milliards de francs CFA ; Programme offre et accès aux soins : 45,935 milliards de francs CFA.
Le budget du secteur de la santé a connu une augmentation substantielle de 10,15 %, ce qui correspond en volume à 13 milliards 800 millions. Cette augmentation est surtout notée au niveau des dépenses en capital (soit 28,97%). Ce qui a traduit la volonté et l’engagement du Gouvernement à donner un coup d’accélérateur aux différents projets d’investissements publics du secteur de la santé. Cette augmentation est également liée aux efforts financiers faits par le Gouvernement pour le démarrage effectif du Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC).
Pour 2025, le ministère de la santé prévoit, entre autres : le recrutement de plus d’agents de santé qualifiés (365), des agents de santé communautaires qualifiés ainsi que des relais communautaires dans le cadre de la généralisation de la mise en œuvre de la politique de santé communautaire sur toute l’étendue du territoire national ; la formation des professionnels de santé dans les spécialités médicales à faible effectif dans les hôpitaux ; le développement de pôles d’excellence en cardiologie interventionnelle et réadaptation cardiaque, en ophtalmologie, en ORL, en imagerie médicale et en cardiologie conventionnelle, la mise aux normes des formations sanitaires et la modernisation de leur plateau technique en vue du démarrage effectif de l’Assurance maladie obligatoire ; la poursuite de la gratuité de la prise en charge du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, l’acquisition des intrants de lutte contre le paludisme, l’acquisition des ARV et réactifs et les besoins réels en intrants VIH pour l’année 2025, le renforcement de la disponibilité des produits sanguins sécurisés et leur accessibilité ; etc.
M. M.