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Formés et recrutés pour enseigner, certains professeurs pour des raisons personnelles ont choisi depuis l’ère Yayi , travailler dans les ministères , services ou autres structures de l’Etat. Malheureusement pour eux, la belle pagaille est finie ...
Barack Godonou
Quand on parle de ministères au Bénin, on parle immédiatement des cadres , agents , employés ou contractuels travaillant là. Mais c’est oublier que parmi ces travailleurs , il y a de nombreux enseignants qui ont délibérément choisi de l’être. Sous l’ère Boni Yayi qui leur a permis de jouer à ce jeu de malin à travers les relations, les accointances politiques , sociales voire familiales, on s’en est allé gonfler les effectifs de la fonction publique. Dès lors , certains sont devenus par accidents , drfm, conseiller technique, chargé de mission, attaché de cabinet , chargé du courrier , etc. C’est vrai, parmi ces enseignants ou professeurs , il y en a qui sont à leurs postes suite à des concours. Mais le gros lot, c’est des gens qui ont bénéficié des affectations fantaisistes pour aller se réfugier dans les ministères et autres services de l’Etat. Pendant ce temps, l’école béninoise manque d’enseignants et se meurt à petit feu. Pire , pour ces réfugiés, c’est qu’ils attendent la période de surveillance des examens et des corrections pour se faire encore d’argent. Mais comme on le dit vulgairement , la pagaille a trop duré.
Le régime de la rupture est en train de nettoyer les écuries de la paresse, du copinage, de la camaraderie , des arrangements honteux , du laisser-aller pour renvoyer la plupart de ces réfugiés vers leurs premiers amours, plus précisément celui de la craie. Ceci, ce sera pour la prochaine rentrée des classes. Il urge pour ceux-ci de sécher leurs pleurs puisque maintenant , il est question de compétences et non de mafia ou d’affaire. Et puis , enseigner , est un métier noble, pardon, le plus noble.