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La Forêt classée Alibori Supérieur dispose d’un plan d’aménagement participatif pour une période de 10 ans (2023 à 2032) à l’image de neuf autres forêts classées en République du Bénin.
Le plan d’aménagement de la Forêt classée Alibori Supérieur couvre neuf (09) unités territoriales d’administration forestière appelées Unités d’Aménagement (UA), dont chacune est subdivisée en sept (07) séries d’affectation spatiale.
La Forêt classée Alibori couvre une superficie de 250.205,73 ha et est étendue sur les communes de Kandi, Banikoara, Gogounou, Sinendé Ouassa-Pehuncon et Kérou. « Environ 24,05% de la superficie de la forêt sont affectés à la production ligneuse en vue de la satisfaction des besoins en bois énergie des populations riveraines ».
Il est prévu la plantation/régénération sur 10 ha ; l’entretien de 560 ha ; le regarnissage de 204 ha ; le dépressage sur 218 ha ; l’élagage et déjumelage de 135 ha ; l’Eclaircie (1,2,3) de 228 ha.
« Le plan de gestion de la série de production porte sur les anciennes plantations forestières domaniales de Gmelina arborea, de khaya senegalensis et de Ceiba pentadra d’âge 1 à 5 ans installées à écartement 2m x 3m ou 5m x 5m réalisées en plein ou en mélange de deux ou trois des espèces. Les superficies de ces plantations varient de 2 hectares à 25 hectares. Ces plantations avec des essences comme khaya senegalensis et Ceiba pentadra seront gérées selon les règles culturales propres au Gmelina arborea selon l’indice de productivité 7 de la table de production utilisée par la Société Nationale du Bois (SONAB et Ex-ONAB). Les sujets de Khaya senegalensis bien conformés et sains avec un fût d’au moins 4 mètres seront conservés en priorité », selon le PAPF.
La mise en œuvre de ce plan de gestion offrira la possibilité à la Cellule Technique d’Aménagement Forestier (CTAF) de récolter annuellement 279 m3 de bois de Gmelina arborea de l’année 2023 à 2027.
Il n’a pas été prévu un plan d’investissements en ce qui concerne la production de bois à vocation bois-énergie. Cela est justifié par le fait que « les besoins actuels et futurs en bois-énergie des populations riveraines sont probablement inférieurs à la capacité productive de la forêt en dehors du potentiel disponible dans les terroirs villageois ».
M. M.