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Agonisante auparavant, la filière des véhicules d’occasion a été dynamisée et contribue à l’économie nationale depuis 2016. Depuis 2017, un arrêté a défini les droits et taxes qui doivent être payés mais les faux frais continuent d’être perçus sans autorisation sur les parcs. Une pratique qui plombe les efforts accomplis et contre laquelle les autorités doivent agir, selon Justin Fagbehouro, acteur portuaire, qui était reçu, lundi 21 juin 2021, sur Eden Tv.
Le secteur des véhicules d’occasion était sous le point de disparaître avant l’accession au pouvoir du président Patrice Talon en 2016 où des réformes ont été opérées. C’est ce qu’a expliqué Justin Fagbehouro, acteur portuaire, sur l’émission Convaincs-moi de Eden du lundi 21 juin 2021.
« (…) à travers un arrêté (portant fixation du barème de tarifs, taxes et redevances des prestations d’enlèvement de véhicules d’occasion fin transit au port de Cotonou et aux frontières terrestres du Bénin, ndlr), tout ce que nous devons payer aux cordons portuaires, tout est précisé, et en dehors de tout ce qui est ici (dans l’arrêté, ndlr), personne ne devrait plus payer 1 franc jusqu’à l’enlèvement final », a indiqué l’invité de Eden. Cependant, une pratique en cours sur les parcs de vente de véhicules d’occasion perdure. Il s’agit des faux frais qui continuent d’être perçus. Selon les explications de l’acteur portuaire, il est exigé aux acheteurs sur tous les parcs de vente de véhicules des frais avant tout enlèvement après achat de véhicules. Ainsi, l’acheteur paye, par exemple, 30.000 FCFA pour ‘’sécurité-batterie’’. 1500 FCFA sont perçus pour le titre de chauffeur sur les parcs lors de l’enlèvement même si l’acheteur détient un permis de conduire. « Vous voulez valider un dossier au niveau d’un chef parc, vous devez payer 1000 à 2000 FCFA, (…) un véhicule de dépôt vous devez payer 10.000 FCFA, vous avez un véhicule en transit vous devez donner 500 FCFA avant que le véhicule ne sorte », a déploré l’invité.
« Le chef de l’Etat doit se saisir de ce dossier », a plaidé Justin Fagbehouro qui demande également à être reçu en audience par le président Patrice Talon par rapport à la situation.
Le secteur est également confronté au problème des véhicules en transfert pour lesquels il n’y a aucune souscription d’assurance. Et, les acteurs ont demandé l’accompagnement des sociétés d’assurance dans ce sens. Ils ont proposé aussi que les formalités soient dématérialisées pour mettre fin à tous les mauvaises pratiques dénoncées. Mais, c’est la mise en application qui pose problème, selon Justin Fagbehouro.
Le thème de l’émission était : ‘’Réformes dans le secteur des véhicules d’occasion : Bilan et perspectives’’.
M. M.