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Les jeunes Béninois ne sont plus en sécurité au Togo depuis le déclenchement de l’opération contre les cybercriminels. Deux jeunes ‘’gay-mans’’ ont été brûlés vifs, jeudi dernier, à Kpogan, localité située au sud-est de Lomé. Selon les informations, les deux victimes seraient avec une bande qui était à bord d’un véhicule et qui tentait d’enlever une maraîchère dans un jardin potager près de l’école de Kpogan Agbétiko, non loin de la route. La dame aurait eu la vie sauve grâce à des conducteurs de taxi-moto qui ont pu arrêter deux des trois individus. Le troisième aurait réussi à s’enfuir avec la voiture.
Désormais au Togo, tous ceux qui sont accusés de cybercriminalité ou de crimes rituels sont systématiquement pris pour cibles et subissent la loi de la vindicte populaire. Les plus chanceux sont arrêtés par la police avant d’être extradés au Bénin. Les autres sont simplement ligotés, lynchés, lapidés et brûlés par les populations.
Depuis le lancement de l’opération Rambo au Bénin, plusieurs cybercriminels ont fui le pays pour se réfugier à Lomé et d’autres localités du Togo. Jeudi dernier, les forces de sécurité togolaises ont extradé à Cotonou 13 cybercriminels présumés avec des pièces à conviction.
La police républicaine a déjà arrêté plus de 200 divorcés sociaux dans le cadre de l’opération.
D. M.
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