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En prélude à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), mardi 03 décembre 2019, le Président Patrice Talon a participé à une conférence de haut niveau avec ses pairs au Centre International de Conférences Abdou Diouf à Diamniadio à Dakar (Sénégal).
« Développement durable et dette soutenable : Le juste équilibre », c’est le thème de la conférence de haut niveau ayant permis aux Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA d’échanger sur les questions de développement et la soutenabilité de la dette.
Les thématiques abordées sont : « renforcer les efforts de tous les partenaires au développement pour le financement des infrastructures, mieux rentabiliser les investissements publics, accroître les investissements privés nationaux et étrangers, rendre le financement privé réellement transformateur et renforcer les différents partenariats ».
Dans son intervention, le Chef de l’Etat, Patrice Talon devant les membres du Corps Diplomatique, les Organisations Internationales, les membres du Gouvernement du Sénégal, les Chefs d’Institutions et Organes de l’Union ainsi que les Chefs d’Institutions de la République du Sénégal, a déclaré que les pays ne bénéficient pas véritablement de l’accompagnement des institutions multilatérales. Il cite en exemple, les différents classements de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).
Sur une notation de perception de risque allant de 0 à 7, signale le Chef de l’Etat, « le Bénin est à 6, de même que le Togo, la Côte d’Ivoire sur l’échelle de risque par l’ODCE. Et cela engendre automatiquement la prime de risque de 12 points ».
Dans l’atteinte des OMD, l’Afrique subsaharienne a fait des progrès en ce qui concerne le financement exigé pour atteindre les ODD et la dynamique récente de la dette. Il va falloir « harmoniser les points de vue sur les mécanismes que l’Etat peut utiliser pour mieux capter les plus-values des investissements publics, que ce soit par la fiscalité nationale, les frais d’utilisation ou l’amélioration de la règlementation fiscale internationale ».
A la suite de cette conférence de haut niveau, les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union ont tenu, mardi 03 décembre, la session extraordinaire.
Au menu des travaux, les Chefs de l’Etat ont échangé notamment sur les mécanismes et stratégies pour faire face aux menaces terroristes dans les pays membres.
A.A.A