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Le gouvernement a décidé de mettre hors d’état de nuire les personnes impliquées dans les actes d’insurrection ou de terrorisme. C’est ce qu’il convient de déduire des propos des autorités du pays depuis quelques jours.
Le 14 Avril dernier, le chef de l’Etat Patrice Talon était au chevet des vingt huit agents des forces de défense et de sécurité blessés lors des violences préélectorales par des chasseurs et autres personnes non encore identifiées.
« (...) Les gens qui sont formés pour aller à la chasse pour le gibier sont armés aussi bien de leurs fusils de chasse que d’armes de guerre pour tirer sur leurs compatriotes qui ne faisaient rien d’autre que de dégager des obstacles ; je crois qu’on a atteint des proportions inacceptables », a déploré le président de la République le 14 avril dernier lors de sa visite aux victimes à l’hôpital d’instruction des armées à Cotonou. « Nous allons tout faire pour que cela ne se répète plus jamais, d’abord identifier tous ceux qui ont été instigateurs, auteurs d’une manière ou d’une autre afin qu’ils répondent de leurs actes et tous ceux qui ont été manipulés, auteurs également qui sont les moins fautifs, mais les plus criminels sont ceux qui les ont utilisé, manipulé pour arriver à une telle situation », a martelé la Patrice Talon.
Abondant dans le même sens que le Chef de l’Etat, lors d’une conférence de presse tenue le 15 avril 2021 au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, le ministre de la communication, de la poste et porte-parole du gouvernement a déclaré qu’aucun crime ne restera impuni. « Chacun des instigateurs de ces actes répondra de son acte devant les tribunaux », a indiqué Alain Orounla.
Tout ceci montre que le gouvernement est décidé à mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont impliqués dans les actes d’insurrection ou de terrorisme.
Depuis quelques semaines, les autorités policières et judiciaires multiplient les actions pour interpeller les personnes impliquées dans des actes d’insurrection ou de terrorisme. Des dizaines des personnes sont déjà aux mains de la police ou en détention. D’autres sont en fuite.
L’opération déclenchée par les pouvoirs publics pour arrêter et juger les personnes impliquées dans ces actes de déstabilisation est interprétée par certains comme une chasse aux opposants ou une dictature.
M. M.