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Le gouvernement a approuvé, mercredi 13 juin 2018, au cours du conseil des ministres, une communication relative au Plan sectoriel de l’éducation post 2015. Un plan qui vise à anticiper sur l’échéance du Plan décennal de développement du secteur de l’éducation 2006-2015.
Le gouvernement entend désormais opter pour une éducation de qualité. C’est ce qu’on peut comprendre de la décision d’anticiper sur l’élaboration d’un plan post 2015. « Dans le but d’anticiper l’échéance du Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education 2006-2015, notre pays a mis en place un comité technique interministériel chargé de travailler à l’élaboration du Plan sectoriel de l’Education post 2015 », renseigne le relevé du conseil des ministres. Le but de cette réforme souligne-t-il, est de « faire du capital humain, le pilier du développement de notre pays ». Cette vision « impulse les autres facteurs de production, notamment l’investissement et les équipements ».
A ce titre, certains documents ont été réalisés par le comité mis en place. Il s’agit de la note d’analyse sectorielle, du modèle de simulation financière, de la lettre de politique éducative, dont les grandes orientations engageront l’Etat béninois à l’horizon 2030. Aussi, ont-ils finalisé les cadres logiques, les plans d’actions budgétisés et les résumés stratégiques des trois blocs du système éducatif. Ces documents issus des différents travaux entrant dans le cadre de l’éducation post 2015 constituent le Plan sectoriel de l’Education. Un plan qui permettra à terme selon le compte rendu du conseil des ministres, de réaffirmer les principes et valeurs républicains, de veiller au respect des droits humains dont le droit à l’éducation constitue le préalable à l’exercice de tous les autres, d’œuvrer pour la réduction des disparités et l’amélioration de l’équité. Il permettra aussi d’améliorer l’inclusion et la qualité tout en assurant l’éducation en situation d’urgence ainsi que la sécurité à l’école et d’intégrer le numérique au secteur éducatif. Ce plan sectoriel post 2015 qui couvre la période de 2018 à 2021 est estimé à 40 milliards FCFA pour sa mise en œuvre. Mais cette cagnotte n’empêche pas « le conseil des ministres a autorisé le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, chef de file des Ministres en charge de l’Education à poursuivre les négociations avec les partenaires Techniques et financiers du secteur en vue de leur accompagnement ». Il sera question aussi de faire parvenir une requête de financement au Partenariat Mondial pour l’Education, qui a marqué sa disponibilité à contribuer à la mobilisation du financement. Ceci dès que possible par l’entremise du Ministre de l’Economie et des finances. Toutes ces dispositions témoignent de l’engagement du gouvernement à revoir la qualité de l’enseignement afin de redonner à l’éducation béninois, une place de choix.
Giscard AMOUSSOU
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