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La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est prononcée sur la situation avec l’Alliance des États du Sahel (AES). C’est lors de la 65e session ordinaire tenue dimanche 7 juillet 2024 à Abuja (Nigéria).
En session ordinaire ce 7 juillet, les Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO ont exprimé leur déception face au manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO pour former l’Alliance des États du Sahel (AES). Le samedi 6 juillet, les leaders des trois pays se sont réunis à Nimaey (Niger) pour leur premier sommet. Les trois pays sont dirigés par des militaires arrivés au pouvoir après des coups d’Etat. Ils ont décidé de quitter la CEDEAO suite aux lourdes sanctions prises par l’organisation après les coups d’Etat.
Les Chefs d’Etat ont instruit le Président de la Commission de faciliter une approche plus vigoureuse conformément aux décisions du Sommet extraordinaire du 24 février 2024. La Conférence a aussi demandé à la Commission d’élaborer un plan d’urgence prospectif à son intention pour faire face à toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES, en tenant compte des exigences de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993.
Elle instruit la Commission de soutenir tous les efforts de médiation en cours en vue de mettre fin aux tensions entre le Bénin et le Niger. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président du Sénégal a été désigné comme Facilitateur de la CEDEAO dans les discussions de la Communauté avec l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec S.E. Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.
A.A.A
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