374 visiteurs en ce moment
Le président de la Fédération nationale de l’association nationale des parents d’élèves du Bénin (FENAPROB) Epiphane Azon condamne fermement le comportement des apprenants à la suite de la publication des vidéos pornographiques sur les réseaux sociaux.
Dans un entretien accordé au journal Fraternité, il évoque la question de la responsabilité des parents d’élèves dans l’éducation de leurs enfants et invite les chefs d’établissements à l’application des textes.
« Nous sommes tous choqués et consternés par la situation. Voir des vidéos de nos enfants tenir des rapports sexuels en classe, c’est à la limite catastrophique. L’école est en détresse et il faut que l’on change de fusil d’épaule », a notifié le président de la FENAPROB. Face à la recrudescence des déviances en milieu scolaire, il « accuse au premier chef les parents d’élèves qui sont les premiers éducateurs des enfants ».
Il faut opter pour la sensibilisation selon lui pour éduquer les enfants.
A l’ère des technologies de l’information et de la communication, souligne le président de la FENAPROB, « il vaut mieux sensibiliser, communiquer sérieusement avec les enfants et leur dire ce qu’ils doivent faire et ne pas faire ».
« Les parents ne jouent pas correctement leurs rôles de communicateurs et d’éducateurs premiers. Si c’était le cas, je crois que chaque enfant saurait quand même ce qu’il doit faire et ce qu’il ne doit pas faire dans certains milieux ou dans le milieu scolaire », soutient-il.
D’après le président de la FENAPROB, l’éducation des enfants est une cause commune. Elle interpelle « tous les acteurs du système éducatif qui doivent se donner la main, des gouvernants aux apprenants, en passant par les enseignants, les parents et l’administration scolaire ».
Le président de la Fédération nationale de l’association nationale des parents d’élèves du Bénin suggère l’application rigoureuse des textes dans les établissements. « Ce qui se passe dans les privés, c’est que le bon payeur est cajolé, lorsque son enfant commet des impairs, on n’est pas obligé de sanctionner cet enfant, on appelle juste le parent pour attirer son attention dessus et ça s’arrête là. Il faut sanctionner et être prêt à renvoyer même en pleine année scolaire même si le parent a tout payé », conseille-t-il.
A.A.A
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel