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Les deux (02) anciens présidents de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni Yayi n’étaient pas présents, le 23 mai dernier, à la cérémonie d’investiture du chef de l’État Patrice Talon réélu pour un second mandat. Leur absence n’est pas la faute au gouvernement, selon les explications de Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni « ont forcément reçu, ou directement ou au moins à leur domicile les cartons d’invitation (...). Je puis vous dire que, conformément aux pratiques républicaines, ils ont reçu leur carton. Le chef de l’État s’est assuré que les cartons leur ont été transmis régulièrement. Parce que nous aspirons à faire les choses bien », a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji, dimanche 06 juin 2021 dans un entretien à la télévision.
Selon le porte-parole du gouvernement, « il appartenait ensuite » à ces deux (02) anciens présidents de la République « d’apprécier l’opportunité d’être à la cérémonie ou de ne pas y être ».
La relation entre le président Patrice Talon et l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, soutien du chef de l’État en 2016, n’est pas au beau fixe. L’ex président Nicéphore Soglo critique sans cesse les actions de l’actuel locataire de la Marina.
Entre l’ancien président Thomas Boni Yayi et le président Patrice Talon, l’eau a coulé sous les ponts depuis les affaires de tentative d’empoisonnement et de coup d’État.
Mais, pour Patrice Talon « les querelles de personnes ne peuvent pas supplanter la République », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji est revenu également sur l’absence des chefs d’État étrangers à la cérémonie d’investiture du président Patrice Talon. Selon le porte-parole du gouvernement, inviter des chefs d’État à une cérémonie de prestation de serment ne « répond à aucune norme diplomatique et protocolaire ». « Il n’est que de pratiques africaines, pas encore répandues », a-t-il précisé. A en croire M. Houngbédji, le chef de l’État Patrice Talon est dans la même logique que celle de 2016 où aucun chef d’Etat de la sous-région n’était présent à l’investiture.
Marc MENSAH