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L’Amicale des Femmes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (AF-CNSS) a célébré en différé, vendredi 25 avril 2025 à la salle Majestic de Cotonou, la Journée Internationale des droits des Femmes. C’est en présence du DG de la CNSS, du représentant syndical, du personnel et d’autres invités spéciaux.
Salle pleine et une ambiance de fête dans la matinée de ce 25 avril 2025 à Cotonou. Mais les invitées ne sont pas là que pour la célébration. Les femmes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale placent cette édition 2025 de la Journée Internationale des droits des Femmes (JIF) sous le signe de la réflexion et d’engagement. « Nous ne sommes pas là pour festoyer, mais pour réfléchir sur notre condition de femme, pour des résolutions fermes pour notre épanouissement », a martelé Raïssatou Ami-Touré, la présidente de l’Amicale des Femmes de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (AF-CNSS).
Une minute de silence a d’ailleurs été observée en mémoire de Mme Alassane Mora, sage-femme et responsable à l’agence régionale de la CNSS Parakou.
Imane Lafia, du Comité d’organisation, en procédant à l’ouverture de la cérémonie, a salué la mobilisation. Elle a appelé les femmes de la CNSS à l’union pour défendre leurs droits.
Julien Fadonougbo, Secrétaire Général du Syndicat National des Agents de la Sécurité Sociale (SYNASS), a rendu un hommage vibrant à toutes les femmes. « Vous êtes des piliers de performance, d’équilibre et d’innovation », a-t-il indiqué avant d’appeler à l’action. « Engageons-nous collectivement pour améliorer vos conditions de travail ».
Le Directeur Exécutif de l’Association Mondiale pour le Développement a souligné, pour sa part, la nécessité d’un engagement global. Selon lui, « l’égalité n’est pas un luxe, mais une exigence de justice et de progrès ».
L’urgence est de renforcer l’autonomisation des femmes, de combattre les discriminations et de miser sur l’investissement dans les compétences féminines, selon la présidente de l’AF-CNSS. « Promouvoir l’égalité du genre n’est pas d’opposer les sexes mais de reconnaître que chacun, homme ou femme, mérite l’égalité des opportunités et de chances. C’est comprendre que lorsqu’une femme avance, c’est toute une communauté qui avance, tout une nation qui se développe », a ajouté Raïssatou Ami-Touré.
C’est dans cette perspective qu’elle appelle à une prise en compte réelle des réalités féminines dans l’environnement professionnel : maternité, maladies spécifiques, équilibre vie privée-vie professionnelle, leadership féminin… Elle a plaidé pour que les femmes soient davantage écoutées, valorisées et outillées.
Des propositions concrètes
Apollinaire Cadete Tchintchin, le Directeur Général de la CNSS a salué l’engagement des femmes et affirmé que « les actions vont continuer, nous allons les amplifier ». Le DG a rappelé que les femmes représentent 51,09 % de l’effectif de la CNSS. « On ne peut pas ignorer plus de la moitié du personnel ». Mais il appelle à plus d’action. « J’attends de vous des propositions concrètes », a-t-il lancé. Notamment sur des sujets comme la petite enfance, la parentalité, l’aménagement du temps de travail. « C’est à vous de devenir force de proposition ».
Le DG souhaite que le Plan de Travail annuel de l’AF-CNSS soit transmis à la Direction générale à temps opportun afin de bénéficier d’un accompagnement conséquent notamment une ligne de crédit dédiée.
Maître Tolulokpè Bilikis Assani, marraine de la journée, a invité les femmes à s’engager personnellement pour le changement. « Qu’est-ce que je fais, moi, pour impacter ma communauté ? (…) Pourquoi l’allocation familiale par enfant est-elle toujours à 2000 francs ? », a-t-elle interrogé pour inviter les femmes à l’action.
Allocutions, communication-débat, distinctions, signature de partenariat et Assemblée Générale ont été les temps forts de la JIF 2025 à l’AF-CNSS. L’édition célébrée en différé est placée sous le thème « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
M. M.