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L’évaluation des enseignants du secondaire a démarré sur toute l’étendue du territoire national, ce samedi 12 janvier 2019.
A Cotonou, sous la houlette de l’inspecteur Robert Gbodjinou, directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, les chefs de centre, les superviseurs et surveillants se déploient pour que les enseignants soient évalués dans de très bonnes conditions. Deux centres sont ouverts à cet effet au CEG Ste Rita et du CEG Gbégamey. Tous les enseignants rencontrés s’empressent à faire leur entrée dans les salles de composition pour affronter les différentes épreuves.
Par contre, dans la plupart des autres localités du pays, c’est le boycott.
Au lycée Toffa 1er de Porto-Novo par exemple, tous les enseignants ont abandonné le centre de composition pour une Assemblée générale. Il en est de même au CEG1 Adjarra et au CEG 1 de Missérété.
A Kétou, le boycott est total. Seulement un peu plus d’une douzaine d’enseignants composent au CEG1.
A Ouèssè, au CEG1, c’est un fétiche qui a été érigé à l’entrée du collège pour en interdire l’accès. Ni le chef centre, ni les forces de l’ordre, ni les professeurs n’ont pu faire leur entrée dans le collège.
Le même phénomène a été observé à Glazoué et dans d’autres localités du Mono et du Couffo.
Dans la partie septentrionale du pays, l’ambiance est tendue. Au lycée Mathieu Bouké de Parakou, l’un des centres retenus, un petit nombre se retrouve dans les salles de composition, tandis que le grand nombre des enseignants attendus fait le pied de grue devant le portail du centre de composition avec manifestement une colère contre l’autorité. Au même moment, certains enseignants la peur au ventre, font leur entrée dans les salles de composition.
A Natitingou, seulement 03 Conseillers pédagogiques (CP) composent pour l’obtention du titre d’inspecteur.
La situation demeure la même dans les localités de Djougou, Tchaourou, Aplahoué, Lalo, Sèmè-Kpodji et Abomey-Calavi, où la tension a été un peu vive cette matinée.
Les enseignants pour le compte de la matinée de samedi devraient composer en ‘’Dissertation de culture générale’’.
F. Aubin AHEHEHINNOU