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« Démocratie et médias de service public en Afrique occidentale francophone : Approche comparative Bénin-Burkina-Faso-Togo », c’est le sujet de recherche qui a permis à AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne de remporter le premier prix du Concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ à la grande finale qui a eu lieu jeudi 18 juillet 2019 à l’amphi Idriss DEBY de l’Université d’Abomey-Calavi. Sur les 11 finalistes évalués sur les critères de talent d’orateur, de transmission du sujet, de structuration de l’exposé et du coup de cœur, c’est elle qui a gagné la confiance du jury présidé par le professeur Adolphe Codjo KPATCHAVI, professeur titulaire des universités du CAMES, et Secrétaire général de la Commission nationale permanente de la Francophonie du Bénin.
AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne part ainsi avec 01 trophée MT180, un chèque d’une valeur de 250.000 FCFA, un séjour au Dakar au Sénégal, une participation à la finale internationale 2019, un an d’abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF, et un an d’abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Selon le président du jury, Adolphe Codjo KPATCHAVI, aucun des 11 finalistes n’a démérité. Tous avaient le mérite mais il fallait les départager. Après avoir prodigué des conseils aux jeunes chercheurs, il les a exhortés à plus de rigueur dans les productions scientifiques, et à mieux vulgariser les résultats des recherches afin qu’ils impactent le développement.
Pour la lauréate, rédiger une thèse n’est pas une tâche aisée. « C’est une aventure comme cela peut être une mésaventure pour certains », a-t-elle souligné se référant aux difficultés que cela engendre. A l’en croire, présenter sa thèse en trois minutes est un jeu, c’est une affaire de stratégie qui n’est pas sorcier. Il suffit d’avoir un peu d’humour pour intéresser l’auditoire, d’avoir l’esprit de synthèse pour pouvoir choisir correctement les aspects à mettre en exergue, a expliqué AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne. Exprimant ses impressions, elle a précisé que c’est à la fois un honneur, un privilège et en même temps, une lourde responsabilité. « Ce n’est pas aisé de porter sur soi le fardeau de toute université à une compétition internationale. C’est du travail qui a été fait, c’est du travail qui se fera avant d’être digne du trophée qu’elle a reçu », a confié la lauréate.
Les deux autres gagnants du Concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ sont HOUETO Vignon Sègla Gratien et PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue ont reçu respectivement 2ème et 3ème de l’édition de cette année. HOUETO Vignon Sègla Gratien part avec 1 trophée MT180, un chèque d’une valeur de 200.000 FCFA, un an d’abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF, et un an d’abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Derrière lui, PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue remporte 01 trophée MT180, un chèque d’une valeur de 150.000 FCFA, un an d’abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF et un an d’abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Enfin, le prix du public est décerné à SOHA Sesseya Arnaud. Il est gratifié d’un trophée MT180, d’un chèque d’une valeur de 100.000 FCFA, d’un an d’abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF et d’un an d’abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Le concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ en question
‘’Ma thèse en 180 secondes’’ est un concours international destiné aux doctorants et jeunes docteurs francophones. Il invite les jeunes chercheurs à présenter leur thèse en 3 minutes de manière claire et concise. C’est un concours inspiré du concours Tree minute thesis (3Mt) qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l’Université du Queensland en Australie.
Importé au Canada, le concept a été adapté en français pour le Québec par l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). En 2014, la Belgique, la France et le Maroc se sont joints aux Québécois pour organiser une première grande finale internationale. Avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), le Burkina-Faso, le Cameroun, le Sénégal et la Tunisie ont pu également envoyer des candidats à la finale de 2015 à Paris.
Dès 2016, le Bénin est également représenté, et envoie dès lors chaque année, ses meilleurs représentants aux finales internationales.
En 2017, Marielle Yasmine Agbahoungbata a remporté à la finale internationale du 28 septembre 2017 à Liège en Belgique devant 19 autres concurrents venus de 14 pays, devant un public estimé à plus de 650 personnes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel