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La hausse des tarifs au niveau des postes de péage/pesage depuis le 1er juillet suscite de diverses réactions. Lors d’une visite sur le terrain, le ministre des infrastructures et des transports a tenté de clarifier la situation.
Les polémiques autour de la nouvelle grille tarifaire au niveau des postes de péage/pesage du Bénin ne laissent pas indifférents les autorités. Le ministre Alassane Séidou était au niveau du poste de péage d’Ekpè pour rencontrer les usagers. " Désormais, tous le monde est logé au même enseigne. Même avec un ordre de mission, on doit payer. Le ministre des transports aussi paye. Ceux qui peuvent passer sans payer sont les ambulances, les sapeurs pompiers (avec sirène et ou gyrophare), les véhicules de la police en patrouille, le cortège du président de la République et celui du président de l’Assemblée nationale, les véhicules de la sécurité publique et des militaires ", a-t-il déclaré. Le ministre souligne que le seul moyen permettant de régler l’état des routes est celui des péages/pesages. Alassane Séidou confie que " Dans notre pays le transport aérien est très faible, le transport ferroviaire n’existe presque pas. Le seul transport qui permet la mobilité des hommes et des biens est celui terrestre. Quand on parle de transport terrestre, on parle de route, on parle de réseau routier. Nous devons donc être très attentif sur l’entretien de nos routes." Pour lui, " Il faut beaucoup de ressources et la participation des populations est essentielle". Il tient à apporter lesdites clarifications afin d’aider la population à avoir une idée sur le mobile de l’augmentation des coûts au niveau des péages et péages/pesages. La hausse des prix permettra d’entretenir les routes. Il rappelle que c’est une étude menée par les cadres, sur les efforts citoyens à l’entretien des routes qu’il s’est avéré qu’on peut augmenter les tarifs jusqu’au quadruple. Ce qui n’a pas eu l’accord du chef de l’État puisqu’il a estimé qu’on ne peut passer du simple au quadruple. Par rapport au double, le consensus a été obtenu puisqu’on a eu une séance de travail en amont avec les responsables des syndicats des transporteurs. " Nous nous sommes entendus et ils sont d’accord qu’on peut passer au double parce que c’est une nécessité ", a précisé le ministre.
Giscard AMOUSSOU