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Le Bénin a célébré en différé, ce mardi 13 mars 2018, la troisième édition de la Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire (JAAS). Les manifestations officielles se sont déroulées à l’école primaire publique de Hounli dans la commune d’Akpro-Missérété, en présence des acteurs clés du secteur dont le Représentant résident du PAM au Bénin M. Guy Adoua.
L’alimentation scolaire constitue un outil clé de la réalisation des initiatives visant à garantir l’accès à l’école pour chaque fille et chaque garçon, tout en réduisant les disparités liées à la pauvreté. C’est pourquoi l’Union africaine a institué le 1er mars comme Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire. Au Bénin, les manifestations officielles entrant dans le cadre de l’édition 2018 ont eu lieu en différé ce mardi 13 mars à l’école primaire publique de Hounli dans la commune d’Akpro-Missérété au tour du thème <
Un engagement de grande portée
Le thème de cette année est évocateur et confirme la perception de l’Union africaine de faire de cette journée un véritable outil de plaidoyer pour l’alimentation scolaire basée sur la production locale se réjouit le représentant résident du PAM au Bénin. M. Guy Adoua est convaincu du fait qu’au-delà des repas, le PNASI va permettre de stimuler le développement économique du pays en créant un lien entre l’alimentation scolaire et la production locale. << La majorité des produits livrés aux écoles sont achetés sur le marché local en l’occurrence le maïs, le riz, et le haricot, a-t-il déclaré.
Selon les statistiques, plus de 110 000 écoliers sont bénéficiaires de l’assistance du PAM dans 620 écoles au niveau de 19 communes du pays et le gouvernement, par l’entremise du PAM, assiste près de 320 000 écoliers dans 1 579 écoles primaires publiques.
Le coordonnateur du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly et Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) salue le gouvernement pour la confiance placée au Système des Nations unies à travers le PAM pour l’accompagner dans l’amélioration de la gestion des cantines scolaires dans les zones pauvres. Le maire de la commune d’Akpro-Missérété, Michel Bahou, le directeur de l’Epp Hounli, Aristide Kpatinvo et le représentant des parents d’élèves, Noël Anago, ont aussi salué cet engagement du gouvernement à offrir aux écoliers des repas chauds et sains.
La Banque mondiale et le Catholic Relief Services (CRS), appuyent aussi respectivement 294 et 114 écoles au Bénin.
Juliette Mitonhoun