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Le Médiateur de la République a présenté son budget pour l’année 2025, estimé à 880 millions 222 mille 825 francs CFA. Ce montant représente une légère augmentation de 29 millions 745 mille 825 francs CFA, soit 3,5% de plus que le budget de l’année précédente, qui s’élevait à environ 850 millions 477 mille francs CFA.
Le budget du Médiateur de la République pour 2025 sera réparti comme suit : les dépenses liées au personnel pour l’année prochaine sont estimées à 199 millions 067 mille 825 francs CFA, contre 169 millions 322 mille francs CFA alloués en 2024, marquant ainsi une hausse de 17,57%. Cette augmentation est principalement due à la couverture des charges salariales des agents qui travaillent pour le Médiateur de la République, afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration.
En plus des dépenses salariales, une enveloppe de 677 millions 755 mille francs CFA est prévue pour l’achat de biens et services. Cette ligne budgétaire reste inchangée par rapport à l’année précédente. Concernant les transferts courants pour l’exercice 2025, ils sont estimés à 3 millions 400 mille francs CFA, soit le même montant que pour 2024. Ces dépenses concernent principalement le paiement des cotisations aux organisations auxquelles le Médiateur de la République est affilié.
Plaidoyer pour un budget supplémentaire
Au cours de sa présentation, Pascal Essou a plaidé pour une augmentation de son budget, soulignant que 2025 serait une année charnière pour l’institution. Il a expliqué que l’année à venir marquerait l’activation effective de toutes les entités prévues dans le décret définissant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République. Selon lui, les ressources allouées ne suffiront pas à couvrir l’ensemble des charges liées à ces activités. Il a ajouté qu’une rallonge budgétaire serait nécessaire, notamment pour étendre les Délégations au niveau départemental, et pour mener des actions de sensibilisation, de formation et de mobilisation des acteurs politiques en vue des élections générales de 2026. Cette augmentation, selon lui, reste insuffisante pour répondre aux enjeux de l’année à venir.
M. M.