818 visiteurs en ce moment
C’est ce mardi, qu’a été lancée dans le département de l’Atacora, la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à la supplémentation de la vitamine A. C’est le collège d’enseignement général 1 et l’école primaire catholique Saint Augustin de Natitingou qui ont servi de lieu de lancement à cette campagne.
Conduite par le préfet Lydie Déré Chabi Nah et le directeur départemental de la santé Jacob Namboni, l’administration de la vitamine A à un enfant à l’école primaire catholique Saint Augustin de Natitingou par le préfet et vaccination d’un autre au Ceg 1 de la localité par le directeur départemental de la santé, a permis d’envoyer officiellement les agents sur le terrain. Il s’agira pour ces derniers d’administrer le vaccin contre la rougeole et la rubéole couplée à la supplémentation de la vitamine A. Environ 428 000 enfants de 9 mois à 14 ans sont concernés pour cette campagne dans ce département. Pour le directeur départemental de la santé de l’Atacora, la rougeole et la rubéole sont des maladies infectieuses et contagieuses, mais surtout immunisantes. Il appelle à une collaboration afin d’avoir zéro enfant non vacciné dans le département.
Les agents vaccinateurs ont ainsi sept jours pour vacciner les enfants âgés de 9 mois à 5 ans.
Ainsi 530 équipes, soit environ 2120 agents ont été mobilisés pour la cause. Ils seront 21 superviseurs présents au niveau des communes et des zones sanitaires, sans oublier ceux nationaux et internationaux pour s’assurer de l’aspect technique de cette campagne.
Selon Jacob Namboni, 517 crieurs publics et 517 chefs de villages sont associés à la campagne. Aussi dira-t-il que « Toutes les radios locales du département ont été aussi mobilisées, parce que l’important c’est de se faire vacciner mais de comprendre pourquoi on est vacciné ».
« Cette campagne constitue pour vous un challenge commun à relever ››, a précisé le préfet à l’endroit des directeurs départementaux de la santé, des enseignements maternel et primaire et de l’enseignement secondaire.
Pour lui, la vaccination est un droit pour l’enfant.
Lydie Déré Chabi Nah confie qu’ « Au regard des défis liés à cette campagne, un suivi rapproché sera organisé par les services compétents, sous l’œil bienveillant de la préfecture afin que la couverture des populations cibles dans les 9 communes de notre département soit totale et que les vaccins et la vitamine A chèrement acquis par le Bénin et ses partenaires finissent effectivement dans le corps de nos enfants, avenir de demain ».
G.A.