926 visiteurs en ce moment
Le service de la pédiatrie de l’hôpital de zone de Natitingou est débordé à cause des cas de paludisme. C’est le constat fait vendredi dernier par l’antenne régionale de l’Atacora de l’Abp.
Le long du couloir d’accueil et à l’intérieur de la salle de soins, des parents transportant des enfants malades, se disputent le passage. Installés à deux, trois, voire à quatre par lit, plus d’une cinquantaine d’enfants se partage la vingtaine de lits d’hospitalisation installés dans ce service.
« Plus de 20 enfants sont admis chaque jour à la pédiatrie de l’hôpital de zone de Natitingou pour cause de paludisme dans sa forme anémiée en cette période de pluie », confient les responsables de l’hôpital.
Pour la responsable du service de la pédiatrie de l’hôpital de zone de Natitingou, Gisèle Fagbohoun, le même phénomène s’observe à chaque saison pluvieuse.
« Dès que la pluie commence, nous entrons dans la période d’affluence dans ce service où nous enregistrons au moins 20 à 25 patients par jour, alors que les lits sont insuffisants », a expliqué Dr Fagbohoun.
Certains lits sont sans moustiquaire et pour cause, des mamans de patients n’arrivent pas à s’entendre sur la nécessité ou non d’en poser.
« Nous n’avons pas mis de moustiquaire parce que nous ne sommes pas seul sur le lit et trois enfants sur le seul lit, il va faire trop chaud », se justifie la mère d’un patient.
Dr Gisèle Fagbohoun souligne que la négligence des parents et la non utilisation de moustiquaire imprégnée à longue durée d’action sont entre autres des causes du paludisme chez les plus petits avec pour conséquence directe l’anémie.
Elle exhorte les parents à prendre des dispositions idoines pour mieux protéger les enfants contre les moustiques.
T. A. D