512 visiteurs en ce moment
L’enseignant qui a battu sa femme la semaine dernière dans la commune de Dassa risque un emprisonnement d’au moins 5 ans.
La Secrétaire Exécutive de l’Institut National pour la Femme a fait part des peines encourues par l’enseignant, qui a battu sa femme à Dassa. Le Bénin dispose du code pénal, la loi sur la répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme. Selon Me Huguette Bokpè Gnacadja, au micro de Frissons Radio, l’enseignant risque un emprisonnement d’au moins 5 ans jusqu’à 10 ans. « Mais comme c’est une violence aggravée en raison de leur lien, ça peut passer de 10 à 15 ans et ça, c’est ce que disait la loi jusqu’en octobre dernier », a expliqué la Secrétaire Exécutive de l’Institut National pour la Femme.
L’enseignant est également passible d’une amende. « Pour éviter que ce genre de sanction continue d’être appliquée sans grande fermeté, la nouvelle loi portant disposition spéciale de répression des infractions commises à raison de sexe requiert une amende d’un million de francs CFA au mari, s’il est établi que la femme est victime d’autres violences notamment psychologiques ou morales en dehors de celles physiques », a ajouté Me Huguette Bokpè Gnacadja.
En cas de violence conjugale, poursuit-elle, il faut que les femmes portent plainte au commissariat ou au parquet.
La femme a été victime de violence conjugale à Monkpa en raison des soupçons d’infidélité de son mari dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre 2021.
Une dispute de couple a éclaté aux environs de minuit. La femme a été battue à coups de machette et jetée dehors vers 4 heures du matin. La victime a été conduite à l’hôpital par les voisins. Elle a porté plainte pour coups et blessures volontaires.
A. AYOSSO
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel