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Ce jeudi 30 novembre au Bénin Royal Hôtel a eu lieu une conférence de presse d’un nouvel auteur béninois. Il s’agit de Tranquillin Arcade Gbenontin, connu en tant que journaliste béninois. Le journaliste a annoncé l’édition d’un roman autobiographique intitulé « Ma Résilience ».
Une histoire basée sur des faits réels
La conférence de presse s’est tenue en présence des amis et des proches du personnage, mais aussi en présence de quelques représentants des medias béninois. Cette rencontre qui a démarrée aux environs de 15h 30 a été l’occasion pour les hommes des medias d’en connaitre un peu plus sur ce livre dont la mise sur le marché est prévue pour le 03 décembre prochain au Bénin Royal Hôtel à 16h.
« Ma Résilience » comme ma renaissance, une renaissance de ses propres cendres, comme l’animal mythique, le phénix. Le roman qui sera publié dans les prochaines heures est le récit de l’histoire d’un jeune africain avant tout, qui, comme beaucoup de ses confrères a eu à tort ou à raison envie d’entreprendre un exil vers l’occident en vue de trouver de bien meilleurs conditions pour mener l’existence dont il a toujours rêvé, mais aussi pour aider ses parents, avec au premier plan sa mère qu’il aime par-dessus tout.
Mais rêve, qui comme dans la plupart des cas devait connaitre la participation de celui qu’il croyait être un ami en qui il pouvait se permettre d’avoir confiance. Entre dépouillement de sa propre personne, envoutement et mise en danger de sa propre vie, Cossi, puisque c’est ainsi que se nomme le personnage, finira par retomber sur ses pieds.
C’est à cette histoire pleine de suspens que l’auteur invite le lectorat. Les journalistes présents dans la salle n’ont pas manqué de poser des questions dans le but d’appréhender au mieux ce qui sera mis dans le domaine publique le 3 décembre prochain. A la question de savoir pourquoi avoir choisi l’écrire et non un film pour narrer son histoire, l’auteur a fait entendre qu’un film n’aurait pas pu faire ressortir tout le vécu, les sentiments, les incertitudes, la peur, et les émotions qui furent les siens au cours de cette période de sa vie.
Vu qu’il s’agit d’une histoire réelle, la question fut posée de savoir s’il ne craignait pas de s’exposer ou de s’attirer les foudres de son protagoniste. Ce à quoi il a répondu en faisant savoir que la véritable identité du concerné ne figure pas dans cette œuvre. En outre, Tranquillin Arcade Gbenontin a laissé entendre que pour lui cette publication prend un peu plus le sens d’une libération, d’une évacuation du poids émotionnel que cette partie de sa vie a toujours constituée, et l’écrire était pour lui le meilleur moyen d’y parvenir.
Mais bien au-delà de la publication, il faut intégrer que ce livre est avant tout un repère de leçon et de prise de conscience pour une jeunesse africaine qui désespère. Un livre qui cadre avec l’actualité en Libye et dans la méditerranée, où des milliers de nos frères vont à la conquête d’un rêve laissé sur place.