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En Afrique, « un vieillard qui meurt, est une bibliothèque qui brûle », dit-on. Et pour ne pas laisser la sienne partir en fumée, Guézogbé Thomas Hadonou, cadre chevronné de l’administration du Trésor à la retraite, a écrit un ouvrage qui servira de repère à la jeune génération. « Une icône du développement local réussi », c’est le titre de l’ouvrage dont le lancement a eu lieu ce samedi 28 décembre 2019 au CEG l’Entente à Cotonou en présence d’éminentes personnalités dont le chargé de mission du président de la République, le président de la Commission béninoise des droits de l’Homme, le directeur général de la Sobemap, d’anciens collègues, parents et d’amis.
A cette occasion, l’ex directeur général du Trésor, Jean Allotonou, ancien collaborateur et parrain de l’auteur, a rappelé les mérites d’un homme exceptionnel dont les qualités, les compétences professionnelles, et l’intégrité ont vite hissé dans la hiérarchie du Trésor. Saluant le sens d’organisation de G. Thomas Hadonou, il a souligné que c’est un homme qui a permis de réorganiser les services. « A tous les postes de responsabilité, il a su faire preuve non seulement de compétence technique et professionnelle, et je n’ai jamais eu de rapports de vérification et d’inspection portant sur des manquements, notamment des malversations et des détournements », a-t-il témoigné.
Christophe Hadonou, professeur à la retraite, aîné et parrain de l’auteur, est revenu pour sa part, sur le petit incident qui a eu lieu au moment de l’inscription de son jeune frère à l’école dans les années 1959. Ce dernier suivant les explications du présentateur, Patrick Djossou, devrait passer la main droite sur la tête et atteindre le lobe de l’oreille gauche. Un exercice que sa ‘’petite taille’’ ne lui avait pas permis de faire, bien qu’il ait l’âge d’aller à l’école.
Titulaire du Baccalauréat à l’époque, Christophe Hadonou devrait poursuivre ses études en occident, et la création de ladite école, était l’un des facteurs favorisant son départ en Europe. Saluant l’ingéniosité de l’auteur, il a invité les uns et les autres à se procurer le document et à le lire.
« Celui que nous encourageons ce matin, est un homme de fidélité, fidèle à ses idées, fidèle à ses engagements, fidèle à sa famille, fidèle à ses amis, etc », a confié Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, parrain de l’auteur et représenté pour la circonstance par Cédric Loko, assistant juriste. « C’est un homme d’actions à qui toute idée subit un dynamisme de l’évolution. Partout il est, et quel que soit le champ, il veut que les choses réussissent. Les idées sur lui se bousculent et à son tour, il bouscule son environnement », a témoigné l’ex président de la Cour constitutionnelle. A travers l’ouvrage, les lecteurs pourront découvrir non seulement les qualités intellectuelles et morales, mais aussi et surtout, les qualités d’engagement dans l’esprit de servir la communauté de Thomas G. Hadonou, a-t-il ajouté.
L’auteur de l’ouvrage, Thomas G. Hadonou, a salué ses parrains qui constituent ses modèles de vie. Après les hommages, il a rappelé qu’ils ont tous assumé de hautes fonctions de l’Etat, mais « à titre gratuit ». L’Etat n’aurait pas reconnu les nombreux efforts qu’ils ont consentis pour la construction de la Nation à travers une distinction.
Au-delà de l’administration du Trésor, l’auteur a mis ses compétences et ses qualités d’homme exceptionnel au service de sa communauté. Grâce à son dynamisme, les quartiers de Gbodjètin, Hlazounto, Akogbato, etc, ont pu bénéficier des services sociaux de base, et d’infrastructures sociocommunautaires dont l’une des plus importantes reste le CEG l’Entente. Un collège que les jeunes nourrissent l’ambition de voir un jour porter son nom.
Thomas Hadonou a plaidé pour la préservation des domaines de cet établissement, et sollicité l’accompagnement des pouvoirs publics pour son élargissement.
Le titre, Une icône du développement local réussi trouve son sens dans les actions de développement qu’il a réalisées au profit de la communauté.
L’ouvrage est composé de 174 pages, subdivisé en deux parties.
La première est consacrée à son vécu. La 2ème recèle des témoignages. L’ouvrage a été publié aux éditions Wéziza dans la collection Bio Le repère.
Au terme d’une vente à l’américaine, le premier exemplaire a été vendu à 1 million 65 000 FCFA.
F. Aubin AHEHEHINNOU
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