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Les députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako vont finalement répondre de leurs actes devant la justice. Les choses se précisent déjà à l’Assemblée nationale. Après le rapport de la commission spéciale qui a nourri les esprits ces dernières heures, c’est la plénière de ce jour qui statuera sur la question. En attendant la suite, il faut dire que les députés doivent donner leur quitus pour que leurs collègues aillent répondre devant le juge. Ce qui serait inévitable selon les dernières informations issues des coulisses de l’hémicycle. Pendant 10 années de gestion du président Boni Yayi, la question de la lutte contre la corruption a longtemps été soulevée par les organisations de la société civile mais sans suite. Aujourd’hui avec le dynamisme de président Patrice Talon et son engagement à assainir les finances publiques, il est indéniable que les anciens ministres impliqués dans des dossiers de mauvaise gestion aillent répondre devant la justice. Si l’on est confiant comme le dit les actuels opposants que rien n’est caché dans leur placard, il est évident de répondre devant la justice pour être définitivement blanchi. Valentin Djènontin et Idrissou Bako ne doivent pas avoir peur s’ils ont réellement géré avec clarté. Le Bloc de la majorité parlementaire doit être soudé pour mettre fin à cette manière de gérer les biens publics en optant pour la levée de l’immunité des deux députés incriminés. L’Assemblée nationale ne doit plus être le refuge de ceux qui ont longtemps été à la base de la saignée des caisses de l’État. La décision de la plénière ce jour est sans équivoque. Si Atao répond déjà de ses actes dans le dossier de faux médicaments, il n’est pas question que les autres deputés impliqués dans des affaires soient épargnés. Le pas posé ce jour par les députés doit entrer dans l’histoire. Fini la mauvaise gestion des biens publics. Talon est à la porte d’une victoire.
G.A.
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