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Pour reconstruire le système éducatif béninois en phase avec les ambitions économiques, le gouvernement du ’’Nouveau Départ’’ a mené plusieurs actions au niveau du secteur des enseignements maternel et primaire. La réalisation des projets du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) a permis d’améliorer la qualité de l’enseignement, les conditions d’apprentissage des écoliers et la mise en place d’un dispositif pour résoudre le problème de déficit d’enseignants.
En quatre années, le gouvernement a procédé à la construction d’infrastructures scolaires dont plus de 2000 salles de classe, plus de 550 cabines de latrines, plus de 5000 tables et bancs et près de 1.000 salles de classe réceptionnées ou réfectionnées. A cela s’ajoutent la réhabilitation de près d’une dizaine de bâtiments administratifs ; l’aménagement de 14 circonscriptions scolaires ; l’introduction de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication dans le cursus primaire, la reprise de la dictée pour les écoliers à l’examen du certificat de fin d’étude primaire (CEP) etc.
Dans l’objectif de maintenir les écoliers à l’école et soutenir les parents, le gouvernement du président Patrice Talon a mis en œuvre le programme cantine scolaire. Ce programme exécuté dans plusieurs écoles a impacté de 2016 à 2019, 800.000 écoliers. Le budget accordé au fonctionnement des cantines de 01 milliard de FCFA en moyenne en 2017 est passé à 10 milliards en 2018 puis 14 milliards en 2019.
« Nous avons atteint ce qu’on a appelé généralement le ratio : une classe, un maître », a déclaré le ministre des enseignements maternel et primaire. A en croire Salimane Karimou, le gouvernement a réalisé le maximum de ce qu’il a prévu au peuple béninois.
Pour assurer l’encadrement des enseignants, l’Etat a procédé au recrutement de 250 conseillers pédagogiques soit 50 par année. « Le pari a été gagné à ce niveau », s’est réjoui le ministre Salimane Karimou.
Une reconfiguration des zones pédagogiques est en cours afin de rapprocher les conseillers pédagogiques des enseignants.
Concernant le recrutement des 25 inspecteurs par année, informe le ministre, on a jamais eu le nombre voulu pour la formation. Et ce, à cause du peu de candidats à ce concours et des critères exigés.
Plus de classes sans enseignants
L’école béninoise a souffert pendant longtemps du manque criard d’enseignants. Après avoir fait l’état des lieux, le gouvernement n’est pas resté indifférent face à la situation. Il a recruté plusieurs aspirants au métier d’enseignant. Mieux, il existe désormais une base de données pour les aspirants au métier d’enseignant.
« C’est un problème fondamental que le gouvernement a résolu. Le déficit d’enseignant date de plusieurs décennies et on a toujours eu des solutions palliatives (...). On a plus aujourd’hui de classe sans enseignant », a affirmé le ministre de la santé. D’après lui, ce problème est désormais conjugué au passé.
En cas de décès ou de départ à la retraite d’un enseignant, le dispositif mis en place permettra de combler les vides. Il ajoute aussi que tous les agents enseignants contractuels de l’Etat, fonctionnaires de l’Etat et aspirants perçoivent régulièrement leurs salaires. Leurs conditions sont également améliorées à travers l’octroi des primes d’installation, d’habillement et autres.
En août 2019, les enseignants reversés en Agents Contractuels de l’État en 2008 ont été soumis à une évaluation. L’objectif est de renforcer les capacités des enseignants pour un meilleur suivi et un bon rendement. Il s’agit selon le ministre Salimane Karimou d’une option fait « en toute connaissance de cause et sans avoir dans l’esprit la chicanerie (...) ».
Le Bénin dans son système éducatif dispose désormais d’un organe d’orientation, de coordination et de prise de décision qui est le Conseil National de l’Education dont la mission est de veiller au respect des grandes options éducatives de l’État. En dépit des nombreuses actions réalisées par le gouvernement Talon de nombreux défis restent à relever. « Nous sommes dans la logique d’aller plus loin et de faire mieux que ce que nous avons fait aujourd’hui », a annoncé Salimane Karimou.
A.A.A