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Après la phase expérimentale de trois ans d’organisation des examens nationaux de Licence et de Master, le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ entend poursuivre cette réforme pour un autre cycle de trois ans.
Invité sur la télévision nationale lundi 30 décembre 2019, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan a encore réaffirmé cette réforme.
Selon le ministre de l’enseignement supérieur, avec ce nouveau cycle de trois ans, les textes seront déjà établis et chacun saura ce qu’il a à faire.
Le gouvernement à son niveau pourra s’activer et s’assurer que les étudiants qui sortent de ces formations là, soient bien formés, qu’on ne forme pas pour former, et que ceux qu’on forme s’insèrent bien. Ce qui selon elle, permettra de réguler le système pendant un certain temps.
Pour Eléonore Yayi Ladékan, la réforme de l’organisation des examens nationaux était prévue pour durer trois ans. Durant cette période, les établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) vont pouvoir faire passer leurs apprenants pour qu’il y ait harmonisation, et qu’on ait les mêmes référentiels.
Avant, c’était la co-signature, a-t-elle rappelé indiquant que cela n’offrait pas de garantie à l’autorité. Celle-ci co-signe des diplômes mais ignore les conditions dans lesquelles les étudiants ont été formés et évalués. Mais avec l’organisation des examens nationaux, les filières sont harmonisées et le test est connu par filière. Au terme des trois ans d’expérimentation, un bilan est fait, a informé le ministre de l’enseignement supérieur. Pour elle, ce qui n’a pas marché dans ce bilan, c’est le choix des filières. Au cours de l’organisation des examens, le choix des filières fait que certains EPES choisissent certaines options et accompagnent leurs apprenants rien que pour ces filières là. Un procédé qui leur permet d’avoir de meilleurs résultats, étant donné que les efforts sont concentrés sur ces filières là, mais toute la formation ne se réduit pas à cela, a expliqué le ministre.
Pour elle, il s’agit pour le gouvernement de corriger cette situation et faire en sorte que lorsqu’une filière est créée, qu’il ne faudrait pas que « les uns s’activent et se préparent tandis que les autres seront dans le noir ignorant ce qui va se passer ». Au bout de la période expérimentale, poursuit le ministre, 168 établissements privés d’enseignement supérieur ont été identifiés, mais environ une cinquantaine opère réellement dans les normes.
Le gouvernement en prenant la décision de réformer le secteur a voulu sortir les EPES qui ne sont pas en règle du système afin que les parents ne se trompent plus dans les choix de pouvoir mettre leurs enfants en formation. « L’évaluation organisée a permis de déblayer le terrain », a précisé Eléonore Yayi Ladékan.
En vue de s’assurer de la qualité de l’enseignement dans le supérieur, le gouvernement a prévu la création de l’Agence béninoise de l’assurance qualité. Par cette agence, le gouvernement veut s’assurer que les normes en matière de qualité et d’assurance s’opèrent ou s’observent dans la pratique de l’enseignement.
F. A. A.
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