284 visiteurs en ce moment
Les accidents de circulation sont de plus en plus récurrents sur la voie inter-État Cotonou-Bohicon à hauteur d’Allada et Toffo.
Du mois d’août au début de ce mois d’octobre 2019, une vingtaine de cas d’accidents enregistrée.
Presque chaque semaine, un citoyen trouve la mort sur la route Cotonou-Bohicon à hauteur de la commune de Toffo.
Du mois d’août à octobre 2019, près de 20 cas d’accidents mortels ont été enregistrées sur cette voie. Plus de la moitié des personnes impliquées dans ces accidents ont perdu la vie. Selon le Centre National de Sécurité routière (CNSR), ces données statistiques ne surprennent pas. Selon Phirmin Koudérin, responsable Contrôle routier Éducation et Statistiques dans les départements de l’Atlantique et de l’Ouémé-Plateau, ce constat est généralement dû à l’accès de vitesse en agglomération. « Dans la commune de Toffo, au niveau du tronçon, il y a des dos-d’âne érigés sur lesquels sont passées des bandes blanches pour les rendre perceptibles. Mais ces bandes blanches sont totalement effacées aujourd’hui sous l’effet des intempéries naturelles.
Beaucoup de conducteurs en provenance du Nord pour Cotonou sont souvent surpris par la présence des dos-d’âne. L’autre chose, dans le virage, personne ne respecte la limitation de vitesses », a-t-il déploré.
Les deux derniers cas d’accident remontent à mercredi 02 et dimanche 06 octobre dernier. On dénombre un mort sur place et des blessés graves conduits à l’hôpital pour des soins d’urgence.
Il y a quelques semaines, deux jeunes hommes à moto ont été écrasés par un véhicule sur la voie à l’entrée de Houègbo, en quittant Bohicon. Deux conducteurs de taxi-moto ont aussi perdu la vie presque dans les mêmes conditions. L’ampleur que prend la situation inquiète les populations. « Il roule à tombeau ouvert en ce sens que ça met en insécurité parce qu’ils peuvent à tout moment vous cogner aussi », se désole Barnabé Ayissi, jeune étudiant. « Comment un chauffeur peut être à la 3ème ou 4ème position et commencer de là le dépassement alors qu’il ne sait pas ce qui l’attend devant », se demande un autre citoyen. « C’est quand les chauffeurs t’aperçoivent traverser la route qu’ils accélèrent encore la vitesse », a-t-il ajouté.
La plupart des accidents enregistrés sur la voie Houègbo-Allada sont commis par des automobilistes sur des piétons ou des motocyclistes. Il n’est pas fréquent de voir des véhicules entrer en collision sur ce tronçon, déplorent des usagers de la route.
Mahouwèna Cakpo
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel