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A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’hépatite, les députés se sont retrouvés le vendredi 28 juillet 2017, à Grand-Popo autour d’un séminaire. A l’hôtel Millénium Popo Beach à Agoué, ils ont échangé sur la proposition de loi portant lutte contre les Hépatites B et C et du Projet de loi sur la lutte contre le tabagisme. La cérémonie de lancement des deux jours d’activités a connu la présence de plusieurs personnalités venues de la France tels que l’ancien Ministre de la Santé et ancien Parlementaire, Me Claude Evin, le Professeur de cancérologie, ancienne Ministre en charge des personnes âgées, et ancienne parlementaire, Michèle Delaunay.
Selon la communication présentée par Claudine Afiavi Prudencio, présidente de la Commission de l’Education, de la culture de l’emploi et des affaires sociales, les prévalences estimées à l’issue de l’enquête nationale de 2013 sont de 9,9% pour l’hépatite B et 4,12% pour l’hépatite C, soit une prévalence totale de plus de 14% pour les deux maladies ; ce qui correspond à environ 1.400.000 personnes touchées pour une population de 10 millions d’habitants. Abordant le phénomène du tabagisme chez les jeunes au Bénin, elle a précisé que 7,8% des adolescents béninois ont déjà fumé occasionnellement, 3,7% sont des fumeurs courants et 29, 2 % ont été exposés à la fumée du tabac.
Reconnaissant l’importance d’adopter et de promulguer des normes plus coercitives pour le bien-être des populations, Allasane Séidou, ministre béninois de la santé, a affirmé que la lutte contre le tabagisme est un combat de tous les jours qui se doit d’être dynamique et suffisamment anticipative. Il a félicité les acteurs présents à la rencontre de leurs engagements à accompagner la politique du président Talon, pour la préservation de la santé des citoyens.
Pour Eric Houndété,Vice-président de l’Assemblée nationale et auteur de l’initiative, cette proposition de loi va permettre l’implication de l’Etat béninois dans la protection de la santé des populations, la réduction de l’incidence des hépatites B et C afin de diminuer la morbidité et la mortalité attribuables à ces maladies, et améliorer la qualité de vie des malades.
Boniface CAKPO