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« Garantir la continuité des soins dans les formations sanitaires publiques à travers une organisation cohérente du travail » et « Règlementer la gestion des ressources humaines en santé en tenant compte des contraintes organisationnelles requises et harmoniser les avantages accordés aux agents concernés par l’offre continue de soins dans les formations sanitaires publiques ». Tels sont les objectifs visés par le décret pris en conseil des ministres ce mercredi 17 avril 2019. Il porte sur la « Fixation des indemnités de garde, d’astreintes et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires publiques ».
Le 25 juillet dernier, le conseil des Ministres avait pris la décision de suspendre la délivrance d’autorisation et de révoquer les autorisations pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel. Le but visé par cette décision selon le conseil des ministres « est d’assurer la disponibilité des professionnels de santé, agents publics dans les formations publiques ». Toutefois, les agents de santé avaient à leur convenance, le choix d’être exclusivement au service de l’Etat, ou d’y renoncer pour exercer leur profession dans le privé. La mise en œuvre de cette réforme nécessite des mesures d’accompagnement adéquates, au profit des agents restés au service de l’Etat, en vue de leur offrir de meilleures conditions de travail leur permettant de délivrer des prestations de qualité aux populations.
Le relevé du conseil des ministres souligne que c’est au regard de tout ceci que « Le présent décret portant fixation des taux des indemnités de garde, d’astreintes et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires, a été adopté ».
Les personnels de santé ainsi visés sont ceux intervenant dans les formations sanitaires publiques du ministère de la santé.
Les réformes dans le secteur de la santé donnent ainsi leurs fruits pour les agents de santé.
G.A.