826 visiteurs en ce moment
Les députés membres du groupe parlementaire Bloc Républicain (BR) ont rencontré également le président de la République Patrice Talon ce lundi 22 janvier 2024 à l’instar des partis Les Démocrates et Union Progressiste le Renouveau. Voici le sujet des échanges.
Abdoulaye Gounou, député du Bloc Républicain (BR), est formel. La rencontre entre le Chef de l’État Patrice Talon ce lundi 22 janvier 2024 est axée exclusivement sur la révision du code électoral. A l’entame de la rencontre le président Talon a « affirmé qu’il n’est pas demandeur d’un 3è mandat et il n’en veut même pas. Il n’est même pas candidat à un troisième mandat. (...) Il n’est pas non plus demandeur d’une révision de fond de la constitution ».
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la recherche de consensus.
« Le Chef de l’Etat a l’habitude des concertations. Il a l’habitude de rechercher le consensus en tout. Donc, ces rencontres qu’il a eues à faire aujourd’hui s’inscrivent dans cette dynamique », a fait savoir Abdoulaye Gounou sur Fraternité FM à l’issue de la rencontre.
Le président a invité les partis politiques suite à la de la décision de la Cour constitutionnelle ordonnant une relecture du code électoral. « Il y a eu des erreurs matérielles, il y a eu quelques difficultés que la Cour a indiquées par rapport aux parrainages. La question de parrainage en elle-même ne sera pas touchée. Le problème qui se pose, c’est le problème de calendrier électoral dans le cadre des élections générales. Donc, c’est ça que le Chef de l’Etat a bien voulu nous exposer, ces difficultés pour qu’on voit ensemble comment lever ces difficultés-là qui portent exclusivement sur le calendrier électoral », a expliqué le député Abdoulaye Gounou du Bloc Républicain.
« Le réglage de calendrier électoral nécessite qu’on aille régler ça au niveau des dispositions transitoires de la Constitution. C’est juste un seul article pour régler cette question-là. Et ça permet de régler en même temps ce qui au niveau de la cour constitutionnelle. Donc, sans toucher ce réglage de timing des élections, on ne peut pas aller de l’autre côté parce que dans la constitution on avait déjà verrouillé l’ordre des élections. Donc, c’est ça, il faut refaire », a précisé Abdoulaye Gounou.
M. M.