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Le conseil des ministres de ce mercredi 19 décembre 2018, a statué sur les normes minimales de performance énergétiques des lampes et climatiseurs individuels en République du Bénin.
La réduction des consommations d’énergie tant dans l’administration que dans les ménages préoccupe le gouvernement. C’est dans ce cadre que le conseil des ministres a statué sur les normes minimales de performance énergétiques des lampes et climatiseurs individuels en République du Bénin. Selon les informations issues du conseil des ministres « La production considérable d’équipements énergétiques a engendré le déversement sur le marché, de matériels de performance énergétique douteuse ». Il s’est fait que l’utilisation incontrôlée de ces appareils, « a pour conséquence, l’augmentation incontrôlée de la consommation d’électricité aussi bien dans l’administration publique que dans les ménages ».
Il est constaté « un surcoût d’investissement avec un impact négatif sur la consommation d’énergie d’origine fossile et surtout sur le climat ».
Le gouvernement indique que « dans le but d’y mettre fin, des normes fixant les exigences minimales de performance énergétique et des étiquettes énergétiques ont été élaborées pour les lampes et les climatiseurs individuels. Celles-ci ont été homologuées par le conseil national de normalisation et de gestion de la qualité ». C’est donc pour permettre leur diffusion et leur appropriation par le public que l’adoption du décret est survenu.
Selon le gouvernement, « ses dispositions visent à amener les fabricants, les importateurs et les distributeurs à n’importer et à ne commercialiser au Bénin que des produits économes en énergie, avec une étiquette indiquant la classe énergétique et les spécifications techniques réelles des équipements. Ainsi, les consommateurs pourront effectuer des choix avisés ». Dans le but de mieux organiser le secteur au regard des nouvelles dispositions exigées par ledit décret, « le ministre de l’Energie ainsi que les autres ministres concernés sont appelés à mettre en œuvre des prescriptions de ce décret ».
Le gouvernement a donné des instructions à l’effet, « de faire organiser des séances se sensibilisation d’information, d’éducation et de communication sur toute l’étendue du territoire national, pendant la période transitoire qui prendra fin le 30 juin 2020 ».
G.A.