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Le gouvernement et les secrétaires généraux des syndicats continuent leurs bras de fer. A l’issue de la dernière rencontre qui a eu lieu entre les deux parties samedi 24 mars, aucune avancée notable n’a été enregistrée. Le gouvernement par la voix du ministre du Travail et de la Fonction Publique a invité les partenaires sociaux à reprendre le chemin des classes en attendant la poursuite des négociations. Mais du côté des syndicalistes, il n’en est pas question. « Le gouvernement veille à la satisfaction de vos revendications. Vous avez déjà fait une bonne démonstration de force depuis plus de deux mois. Ramenez, maintenant la balle à terre et vous verrez que vous pouvez faire confiance au gouvernement », a déclaré Mathys Adidjatou. Pour elle, si le gouvernement a les moyens, il va donner satisfaction mais il ne veut pas signer des papiers qui vont accorder des avantages dont les bénéficiaires ne pourront jouir avant 5 ans. « Le gouvernement préfère disposer de moyens et faire un pas de plus à chaque fois », a martelé le ministre de la Fonction Publique.
« Ce ne sont pas des montants fixes qui ont été proposés sur les arrêtés. Pour le moment, ce sont des forfaits. Lorsque la situation économique serait améliorée, nous allons y revenir pour majorer ces forfaits », a ajouté le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Prof. Mahougnon Kakpo.
Au cours de la séance, le ministre d’État chargé du plan et du développement a rappelé aux syndicats que l’enseignement absorbe plus de 50% du budget national et que c’est un fardeau. Abdoulaye Bio Tchané a demandé aux enseignants de reprendre les cours en attendant la satisfaction de leurs revendications.
Les syndicalistes quant à eux n’entendent pas lever leur motion de grève sans un minimum de garantie. Aussi, annoncent-ils des assemblées générales pour faire le point à leurs militants.
Armel TOGNON