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La réforme de l’organisation des examens de licence et de master, entre temps objet de polémique sera bien chose réelle. Le Cames, par la note N° 0207.2017/Cames/Sg/AA , en date du 02 juin, confère la responsabilité au ministre Marie-Odile Atanasso, de mettre en œuvre l’initiative, en raison de la qualité de l’offre éducative et de la souveraineté de ses Etats membres.
Les experts peuvent désormais se résoudre à préparer les étudiants aux examens nationaux. Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), dans le respect de la souveraineté de ses pays membres, entend donner le libre choix aux décideurs du système éducatif béninois de procéder à l’organisation des examens de licence et de master. Dans le courrier envoyé au ministre Marie-Odile Atanasso, l’organisation panafricaine en charge de l’enseignement supérieur s’accorde clairement à la réforme.
« S’agissant de la situation conjoncturelle à laquelle votre Excellence est confrontée et qui rentre dans le cadre d’un ajustement pour répondre stratégiquement à un programme national, le Cames ne voit aucun fondement pour justifier son immixtion dans un tel débat », a précisé Bertrand Mbatchi, secrétaire général du Cames.
Dans la même note, le secrétaire de Cames précise que l’accréditation des diplômes par le Cames ne confère pas le droit aux établissements privés de signer leurs diplômes. « Tout dépend en fait, du statut de chaque pays », a-t-il précisé. M. Mbatchi a souligné que très peu d’établissements souscrivent à la procédure qui devrait aider à renforcer la transparence de la délivrance des diplômes et qui est dictée par le Programme de reconnaissance et équivalence des diplômes (Pred). Ce Pred, a-t-il rappelé, exige qu’en cas de reconnaissance ou d’équivalence que les attestations individuelles des diplômes des bénéficiaires soient délivrées par le Cames sous réserve de réception des originaux des Pv des jurys.
Les promoteurs et directeurs d’universités privées qui se cachaient sous les normes de Cames pour réfuter l’opérationnalisation de la réforme n’ont désormais qu’à se soumettre à l’initiative. Mieux, ils doivent préparer les étudiants à affronter les diverses épreuves pour acquérir une véritable notoriété.
Boniface CAKPO
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