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« Afrique sans SIDA-Innovation, communautés et leadership politique », c’est le thème qui a réuni du 2 au 7 décembre 2019 à Kigali, au Rwanda les acteurs de la lutte contre le SIDA. Une rencontre qui a eu lieu dans le cadre de la 20ème Sommet International sur le Sida et les Maladies Sexuellement Transmissibles en Afrique (ICASA).
La délégation béninoise conduite par Dr Melchior Aïssi, Secrétaire Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les hépatites et les épidémies (CNLS-TP), a au même titre que les autres participants, fait le bilan des actions menées et présenté les stratégies pour l’élimination du VIH-SIDA.
Au Bénin, la disponibilité en quantité suffisante des Anti Rétro Viraux (ARV) et la mise en place du Plan Stratégique Intégré pour la gestion harmonisée de toutes les grandes endémies a permis d’obtenir de meilleurs résultats. Aujourd’hui, il est noté une réduction quasi-totale de la mortalité liée à la maladie et de la transmission de la mère à l’enfant.
Mais des efforts restent à faire au Bénin pour l’atteinte globale de l’objectif des « trois 90 » notamment du premier « 90 » qui stipule que 90% de la population connaisse son statut sérologique.
Le Président du Rwanda Paul Kagame a, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la session, encouragé les leaders africains à prioriser les financements nationaux des soins de santé. « Une bonne politique et une bonne gouvernance jouent un rôle important dans la santé de la population », a déclaré M. Kagame.
Le Rwanda est un pays qui lutte véritablement contre le VIH SIDA avec de bons chiffres. Le dépistage du VIH est systématique au Rwanda et dans les structures de santé.
Les participants de l’ICASA 2019 ont échangé sur les avancées scientifiques, les bonnes pratiques et aussi le renforcement du leadership et l’action politique.
Au terme des travaux, deux recommandations majeures ont été retenues selon le Secrétaire Exécutif du CNLS-TP. Il s’agit de « la création d’un cadre législatif adapté pour faciliter aux acteurs l’accès à l’information de santé pour une meilleure prise en charge des personnes infectées et une réforme du système de prise en charge dans le but de rendre le traitement possible dans tous les centres de santé ».
Cette dernière recommandation « permettra de mettre fin à la stigmatisation et rassurer les populations que le SIDA, à l’instar des autres maladies, se soigne efficacement et n’entraîne plus la mort lorsqu’elle est prise en charge correctement ».
Le prochain ICASA est prévu pour 2021 à Kampala, en Ouganda.
A.A.A
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