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Les derniers révoltés de la démocratie béninoise ont trouvé la solution miracle aux problèmes du Bénin. Faire partir Yayi. Je suis contre Yayi dans tous les sens du mot mais je pense que ceux qui s’agitent actuellement se trompent de combat. C’est à la limite de la stupidité de vouloir interrompre un mandat démocratiquement constitué parce que la classe politique l’a accepté comme tel. Ceux qui portent ce message savent bien que demain, ils peuvent quitter Cotonou pour aller manger sur les champs Elysées. Mais l’instituteur de Cobli, a-t-il les moyens pour aller manger à Parakou ?
Ne nous trompons pas de chemin. Le seul combat qui vaut la peine aujourd’hui est la correction de la LEPI. Toutes autres initiatives seraient de la pure distraction, de perte de temps au peuple. Si le peuple ne veut plus de Yayi, il n’a qu’à descendre dans la rue et le chasser. Je demande à Azannai d’aller faire une grève de silence, à Sèhoueto de faire une grève de sommeil et à Quénum de faire une grève de la faim pour implorer le ciel pour que la LEPI et que les prochaines élections soient crédibles.
En attendant les syndicats n’ont qu’à maintenir leur pression jusqu’à satisfaction de leur revendication. Que ceux qui ont porté Yayi en triomphe hier ne viennent pas nous dire qu’il faut le jeter dans l’Océan aujourd’hui. Yayi est bien une tare pour le Bénin ; il faut juste maintenir la pression pour ne pas aggraver la souffrance du petit peuple.
Azannai pense que tout le monde est amnésique comme lui. Faites attention , prenez le à sa juste valeur. Quand je regarde l’homme. Il veut faire la révolution avec des idées philosophiques enterrées avant leurs auteurs. Mettez-le sur une balance avec et sans ses idées. Il véhicule des concepts qui ont été retirés depuis des lustres de tous les programmes académiques.
Il suffit de regarder autour de nous pour comprendre que toute interruption brutale ou pacifique, constitutionnelle ou inconstitutionnelle du processus démocratique n’a jamais servi le vrai peuple mais les affairistes et les anarchistes.
Vous allez faire partir Yayi et remettre le pouvoir à la bande de tricheur d’Holo qui a validé une élection tronquée ? Trouvez mieux les amis
Si vous pensez que je suis du côté du taré politique, Yayi Boni, vous vous trompez. Il aura encore de mes nouvelles. Il est taré politique parce que depuis sept ans il n’a rien appris sur ce plan et il refuse d’apprendre. Il était étranger à la maison, mais il est temps qu’il connaisse la maison.
Djossou Jules/Activiste politique
NB : Certaines parties de cette opinion ont été sucrées par la Rédaction pour des questions de déontologie et f´ethique dans les médias en République du Bénin.
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