449 visiteurs en ce moment
Le Chef de l’Etat et les confédérations syndicales et les membres des bureaux des CSDS ont échangé hier dans l’après midi afin de trouver quelques pistes de solutions pour réformer la qualité de l’éducation et celle des enseignants. La rencontre a pris fin sur une note d’espoir qui conduira à une prochaine évaluation diagnostique des enseignants afin de prendre des résolutions qui impactera le secteur
Le chef de l’Etat a rencontré ce mardi les responsables des centrales syndicales avec qui il a échangé sur certains sujets notamment ceux relatifs au secteur éducatif. Lucien Glèlè Langanfin, 1er Secrétaire général adjoint de la CGTB a livré quelques aspects de la rencontre d’échange avec le président Patrice Talon. Il est à retenir que les deux parties se sont convenues sur le fait que la qualité de certains enseignants exige une évaluation diagnostique en vue d’identifier les besoins pour apporter les remédiations adéquates. Ceci est d’autant plus important que cela permet de corriger le déficit criard observé depuis des années dans le secteur. Aussi faut-il retenir qu’à l’issue de l’évaluation, les meilleurs enseignants contractuels seront admis dans la catégorie des fonctionnaires de l’Etat et les moins bons seront admis en formation de mise à niveau. Quant à ceux dont les résultats révèlent une inaptitude manifeste à la profession enseignante, le gouvernement va simplement les reconvertir dans d’autres domaines. Mais s’ils le désirent, ils pourront obtienir une résiliation de leurs contrats avec obtention de leurs droits. Cette option permet à chaque enseignant de redoubler d’effort s’il aspire réellement la fonction. Il faut dire que le chef de l’Etat a bel et bien souligné qu’au bout du processus, aucun enseignant ne sera laissé pour compte. Selon le premier secrétaire général adjoint de la confédération générale des travailleurs du Bénin, le chef de l’Etat n’a pas manqué de dire que les partenaires sociaux seront consultés en ce qui concerne le format des épreuves et les modes d’administration de celles-ci. Par ailleurs contrairement à la dernière évaluation, le refus de participation à cette évaluation diagnostique qui sera organisée dans les prochaines semaines, entraînera pour les contrevenants le licenciement pur et simple. En dehors de ces questions qui permettent désormais de donner une autre image à l’école béninoises, le chef de l’Etat et les syndicalistes ont aussi échangé sur d’autres sujets non moins importants toujours concernants les partenaires sociaux et leur employeur qu’est l’Etat. Il faut dire que les jours à venir permettront de comprendre la suite de cette rencontre entrant dans le cadre des réformes du système éducatif béninois.
G.A.