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Au titre de l’année 2019, le gouvernement béninois a mené de nombreuses actions dans le secteur de l’éducation. Face aux députés et aux membres du gouvernement au palais des gouverneurs à Porto-Novo, ce vendredi 27 décembre 2019, Patrice Talon a parlé des réformes et politiques publiques entreprises au niveau des enseignements maternel et primaire, de l’enseignement secondaire et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le gouvernement se dit satisfait des résultats aux examens de fin d’année 2018-2019 comparativement à ceux des années écoulées.
Selon le Chef de l’Etat, Patrice Talon, son gouvernement a principalement intensifié son action pour renforcer le secteur éducatif. Ainsi, « la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative, les conditions de travail des enseignants, les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants se sont considérablement améliorées au cours de cette année 2019 ».
Au niveau du sous-secteur des enseignements maternel et primaire, il y a eu « le programme des cantines scolaires, l’initiation à l’informatique et l’introduction de l’anglais au primaire sont de plus en plus des réalités tangibles ».
#DiscoursPrBenin #Wasexo :
Quelques phrases fortes du message sur l'état de la Nation du #PrBenin #PatriceTALON, ce vendredi 27 décembre 2019 devant les Honorables députés à l'Assemblée nationale conformément à la Constitution. pic.twitter.com/LpNoINRpKA— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) December 27, 2019
En 2019, le gouvernement a doté « comme prévu, 51% des écoles maternelles et primaires en cantines scolaires ». A travers ce programme plus de 800 000 enfants dans plus de 4000 écoles disposent d’un repas chaud par jour.
« Il s’agit là de performances jamais atteintes auparavant dans notre pays et qui concourent à l’éradication de la faim en milieu scolaire », note le chef de l’Etat.
D’après le numéro 1 du gouvernement béninois, il a fallu augmenter la dotation budgétaire accordée au fonctionnement des cantines scolaires pour arriver à ce résultat.
La dotation budgétaire qui était d’un milliard de FCFA en moyenne annuelle jusqu’en 2017, est passée à 14 milliards de FCFA en 2019.
Pour 2020, annonce le président, il est prévu une allocation de 15 milliards de francs CFA.
« Nous voulons aller plus loin encore à la base en mettant en œuvre un nouveau Projet de Nutrition de la petite Enfance, au profit des tout petits de zéro à cinq ans, au cours des cinq prochaines années dans 48 communes de notre pays », a-t-il signalé.
S’agissant de l’initiation à l’informatique au primaire, elle a été renforcée au cours de l’année 2019 et étendue à « 160 écoles réparties dans nos douze départements, impactant plus de 36.000 écoliers ». Cette expérimentation offre également « aux enseignants des écoles bénéficiaires, l’occasion de se former à l’utilisation et à l’entretien des équipements ».
Au cours de l’année 2019-2020, elle va s’étendre à 20 nouvelles écoles primaires publiques.
Aussi, dans le but garantir la qualité de l’éducation, le gouvernement a-t-il procédé à « l’inventaire des infrastructures dans le primaire et le secondaire, ainsi qu’à l’évaluation des capacités intellectuelles des aspirants au métier d’enseignant et à celle des connaissances professionnelles des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général reversés en agents contractuels de l’Etat en 2008 ».
Ladite opération a permis selon Patrice Talon « d’identifier avec pertinence les besoins en renforcement de capacités de ces derniers et de générer une base de données des aspirants ».
‘’une classe, un enseignant’’ en perspective
Dans ce sous-secteur de l’enseignement secondaire, près de 16.000 enseignants issus de la base de données des aspirants ont bénéficié d’un contrat de travail pour le compte de l’année scolaire en cours au secondaire général et environ 11.000 enseignants au niveau du primaire.
A en croire Patrice Talon « pour la première fois depuis au moins deux décennies, notre pays a résorbé le déficit d’enseignants dans le primaire, et se rapproche plus que jamais de cet idéal au secondaire.
« Le tout, afin de donner un sens au concept ‘’une classe, un enseignant’’ », a-t-il notifié.
Pour la rentrée scolaire 2019-2020, 1.600.000 cahiers d’activités de français et de mathématiques ont été distribués gratuitement aux classes de CI et CP.
Au niveau de l’enseignement secondaire général, professionnel et technique, le gouvernement a « assuré au titre de la promotion de la scolarisation des filles et de leur maintien dans le système, l’exonération des frais de scolarité de 230.107 filles du 1er cycle, pour un montant d’environ deux milliards cinq cents millions de FCFA ; et fourni la subvention pour le fonctionnement de 6 lycées de jeunes filles ». A cela s’ajoutent, le subvention du fonctionnement des établissements d’enseignement technique et professionnel et l’octroi de bourses à un grand nombre de leurs apprenants.
Mieux, annonce Patrice Talon « les bases pour l’opérationnalisation, dès l’année prochaine, de la stratégie de relance du sous-secteur à travers la mise en œuvre de son Plan d’Urgence en vue d’une véritable relance de l’enseignement technique et professionnel ont été posés.
Résultats satisfaisants
L’Etat a poursuivi le renforcement des infrastructures et équipements de recherche sur divers campus universitaires, ainsi que l’amélioration des curricula de formation.
Le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires a été doublé passant de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019, soit 15.780 nouveaux bénéficiaires et ce nombre porté à 20.010 pour l’année 2019-2020, soit encore 27% d’augmentation.
Talon et son équipe ont procédé « au recrutement de 200 assistants au titre de 2018 - 2019 pour renforcer le personnel enseignant et le processus de recrutement de 100 autres est en cours au titre de 2019-2020 ». L’assainissement dans le secteur « des établissements privés d’enseignement supérieur s’est poursuivi de même que l’organisation des examens nationaux de licence et master, pour restaurer la crédibilité de nos diplômes et rendre nos jeunes diplômés plus compétitifs ».
Patrice Talon s’est réjoui des résultats aux examens de fin d’année 2018-2019 qui ont été « d’un niveau satisfaisant, comparé à ceux des années écoulées ».
« Cette tendance, nous la voulons durable avec la mise en place du Conseil national de l’Education entièrement rénové et doté de larges attributions en vue de donner corps à la réforme du système éducatif béninois pour l’arrimer aux défis des temps modernes par ailleurs tributaires d’une ressource humaine en bonne santé », a conclu le président Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO
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