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Plus d’une vingtaine de professionnels des médias ont participé, ce mercredi 12 décembre 2018, à un atelier de formation sur la finance digitale et l’inclusion financière. Inscrit dans la mise en œuvre du programme Mobile money for the poor (MM4P) de l’Agence d’investissement des Nations Unies (Uncdf), cet atelier a permis aux professionnels des médias de s’enquérir des notions relatives à la finance digitale et ses atouts pour le développement.
Lancé en 2015 en Afrique de l’Ouest, le programme MM4P mis en œuvre au Sénégal et au Bénin, en partenariat avec la Fondation MasterCard vise à favoriser l’accès et l’utilisation des services financiers digitaux variés à des coûts raisonnables, pour toutes les catégories sociales particulièrement les femmes et les jeunes.
Le programme Mobile money for the poor a développé une approche stratégique qui met l’accent sur l’environnement réglementaire, l’accès permanent des acteurs du marché à des experts techniques en services financiers digitaux, l’augmentation du niveau des connaissances dans l’industrie, la création de cadres de discussions et de partenariats entre les parties prenantes.
Ce programme a pu bâtir un écosystème favorable à l’expansion des services financiers numériques.
Afin de rendre plus visible l’accessibilité aux divers services de la finance digitale, plus d’une vingtaine de professionnels des médias ont été outillés sur les avantages de ce nouveau système de monnaie électronique. Il a été question pour les journalistes d’être initiés sur les fondamentaux de la finance digitale. L’implication des médias dans la sensibilisation et la diffusion des vraies informations a été sollicitée.
Les notions propre à la finance digitale, les concepts clés (banque à distance, mobile banking, mobile money, porte-monnaie électronique, agencybanking, l’écosystème mobile money), les composantes du programme MM4P, les services financiers sont les différentes thématiques abordés avec les journalistes.
Pour Bery Kandji, le MM4P entend contribuer à rendre les économies digitales plus inclusives et permettre à chaque personne d’améliorer son bien-être et de prospérer. Il vise à accélérer le développement de services digitaux innovants qui permettent aux populations vulnérables d’être plus productives et d’améliorer leur bien-être.
Jamelino Akogbéto souligne que la finance digitale présente suffisamment d’avantages pour toutes les parties prenantes dont les populations vulnérables.
La finance digitale a connu un réel essor au Bénin en quelques années. Plus de 78% des Béninois utilisent aujourd’hui le portable pour les transactions financières.
Sur le territoire national, les chiffres de 2017 révèlent 28 135 agents actifs de transaction et environ 399 agents desservent 100 000 personnes.
Le nombre de transaction journalière au Bénin est évalué à 8,8 milliards et 156,5 milliards par mois via la monnaie électronique. Malheureusement, le Bénin est le seul pays dans l’espace Uemoa à ne pas adopter le paiement des factures d’électricité et d’eau par mobile money.
Cet atelier qui a réuni les journalistes de différents organes entend associer ceux-ci pour la sensibilisation des populations vulnérables à accéder aux finances digitales. Aussi, entend-il aider les populations à bénéficier de tous les avantages y afférents notamment en matière de santé, d’éducation, d’accès à l’énergie et autres.
Giscard AMOUSSOU
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