1197 visiteurs en ce moment
Dans le cadre du plan d’amélioration de la qualité de l’éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire, le ministère organise, le samedi 16 juin prochain, une évaluation en vue de jauger le niveau intellectuel des enseignants et envisager au besoin, des renforcements de capacités à leur profit.
Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, les enseignants subiront trois épreuves. « Il y aura une correction en bonne et due forme et tout se fera dans l’anonymat total. Lorsque les notes seront connues, on saura qu’est-ce que chaque enseignant présente comme besoin en formation », a expliqué le ministre. Fière de cette évaluation, le Syndicat national des institutrices et instituteurs acteurs du développement pour une éducation de qualité au Bénin (Syniadeq-Bénin) suggère qu’il n’y ait pas d’arbitraire dans le processus. Arnaud Agbohounka, secrétaire général du Syniadeq-Bénin, a souhaité qu’il n’y ait pas de distension car, selon lui, il y a des enseignants qui depuis 10 ans, sont titulaires de la classe de CI. Il a également émis le vœu que les résultats ne soient pas publiés sur les réseaux sociaux.
Cette évaluation initiée par le ministère des enseignements maternel et primaire suscite déjà des inquiétudes dans le rang des enseignants. Plusieurs d’entre eux s’inquiètent des intentions réelles cachées derrière une telle initiative. Assisterait-on à des radiations après la proclamation des résultats ? C’est la grande question que beaucoup d’entre eux se posent.
F. A. A.