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L’atelier de capitalisation des acquis du projet VaRRIWA (Valorising Research Results and Innovation in West Africa) a été clôturé jeudi 10 octobre 2024, à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou.
Porté par un consortium de partenaires constitués de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et quatre pays (Bénin, Burkina-Faso, Sénégal et Togo), le projet VaRRIWA a été initié pour combler le vide en matière de la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest. Après quatre (4) ans, les principaux acteurs se sont réunis pour faire le bilan de la mise en œuvre du projet et évaluer les acquis et les bonnes pratiques de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation. Le projet VaRRIWA a permis de financer 14 initiatives de valorisation de la recherche et de l’innovation, dont 4 projets de formation sur la propriété intellectuelle, 8 projets sur le dispositif d’accompagnement des innovateurs et l’appui à l’obtention de brevets et 2 projets de réseautage. « Durant quatre (4) jours, nous avons écouté ceux qui ont eu à diriger les 14 projets tiers. (…) les résultats que nous avons sont supérieurs à ce que nous attendons », a confié le Professeur Cheikh Mouhamadou Mbacké Lo, Directeur général de l’Agence nationale de la Recherche scientifique appliquée du Sénégal.
Ce bilan, poursuit-il, nous montre que nous avons quelques contraintes mais le plus important c’est qu’on puisse pérenniser le projet VaRRIWA. Les travaux se sont achevés par l’élaboration d’un plaidoyer. « Nous allons affiner ce plaidoyer et nous allons le présenter dans les prochains mois lors d’une réunion à Dakar au Sénégal, à l’intention de tous ces pays », a annoncé le Professeur Cheikh Mbacké Lo. A l’en croire, VaRRIWA doit être soutenu par les autorités à divers niveaux. Au nom du consortium, il a remercié l’Union européenne pour son accompagnement et tous les acteurs ayant pris part à cet atelier.
Satisfait des travaux, Simone Céramicola représentant de l’Union Européenne s’est engagé à soutenir le projet VaRRIWA. Il annonce une prochaine rencontre de la Commission européenne à Cotonou sur l’innovation et le rôle de l’enseignement supérieur. « J’ai souhaité que le projet VaRRIWA soit présenté à cette rencontre comme exemple concret d’expérience dans ce domaine », a-t-il affirmé.
Le recteur de l’Université de Parakou, Bertrand Sogbossi n’a pas manqué de rassurer les principaux acteurs. « Le système d’enseignement supérieur aujourd’hui s’est repositionné pour travailler beaucoup plus sur des problématiques réelles qui apportent de la valeur à nos économies. Les universitaires ont compris le signal et intégré les observations des différentes parties prenantes. Vous pouvez compter sur cette communauté en termes de production et de savoir utile à l’innovation », a-t-il indiqué
Le projet VaRRIWA a pour mission de « contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation durable en Afrique de l’Ouest. Dans ce cadre, le projet vise à informer et former les acteurs de la recherche-innovation sur les politiques nationales et les mécanismes de protection, de mise en œuvre, d’adoption et de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation ». Il se donne également pour objectif de « mettre en réseau tous les acteurs de la recherche-innovation pour faciliter la coopération entre acteurs et permettre une systématisation du transfert de technologie ».
VaRRIWA a été sélectionné « dans le cadre de l’appel à propositions 2019 du Fonds ACP pour l’Innovation, une des composantes du Programme de Recherche et d’Innovation de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), avec la contribution financière de l’Union européenne (11e FED) ».
Akpédjé Ayosso
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