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Situation d’insécurité dont le terrorisme, impérialisme français, déficit de gouvernance… Quels sont les mobiles qui pourraient justifier le coup de force, condamnable, perpétré au Niger le 26 août dernier contre le président Mohamed Bazoum ? Abdel-Fatau Musah, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, en a donné les causes dans un entretien publié, jeudi 17 août 2023, dans Jeune Afrique.
Les putschistes, que ce soit au Burkina Faso, au Mali, qu’au Niger, mettent en avant la situation d’insécurité qui prévaut dans la région du Sahel notamment le terrorisme pour justifier leur coup de force. « Mais à qui incombe la responsabilité première de lutter contre les terroristes ? N’est-ce pas le rôle de l’armée ? », s’est interrogé Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), jeudi 17 août 2023 dans Jeune Afrique.
A la question de savoir si ces coups d’Etat ne sont pas les conséquences du refus de l’impérialisme français, le commissaire de la CEDEAO indique que la « situation est plus complexe ».
Le « coup d’État au Niger, (…) n’est pas fondé sur des sentiments anti-français. Il s’agit d’un coup d’État de palais. Des personnes payées pour protéger le président l’ont pris en otage, se sont emparées du pouvoir et ont commencé à chercher des justifications et à mobiliser les gens contre les Français. L’histoire vous dira que le coup d’État n’avait rien à voir avec un éventuel sentiment anti-français au sein de l’armée », a martelé Abdel-Fatau Musah.
A en croire le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « il faut tenir compte du fait que les pays du Sahel sont confrontés à de graves problèmes climatiques, entre précipitations irrégulières et sécheresses, ce qui génère des conflits intercommunautaires ».
M. M.