1318 visiteurs en ce moment
Alors que le Gouvernement du Docteur Yayi Boni s’échine à lutter contre la vente de l’essence fleurâtée qui comporte des conséquences fâcheuses et dangereuses sur les populations, le Directeur Général de la SONACOP est décidé à ne pas l’accompagner dans cette politique.
Par lettre en date du 12 mars 2012, le DG SONACOP s’est adressé à tous les Gérants de station SONACOP, leur notifiant, que sa Société n’accordera plus aucun crédit pour l’achat des produits.
Qu’il les somme tous, à venir solder leur débit dans ses écritures au plus tard le 13 juillet 2012.
Certains Gérants se sont empressés d’aller respecter cette injonction en espérant que la décision sera revue en leur faveur en raison de leur bonne foi, surtout pour avoir toujours été un bon partenaire dans les contrats qui les lient. Rien n’y fit. La SONACOP est restée sur sa position en interdisant la livraison de produits à toute station qui n’aurait pas payé au comptant. Une petite enquête dans des stations de Cotonou révèle que depuis le 29 juin 2012, aucune goûte du liquide précieux n’est versée dans les cuves et pour cause, ils n’ont pas l’argent ‘’cash ‘’ à payer.
Comment mener des affaires sans le minimum de confiance ? En plein 21 ème siècle, une telle décision ne peut émaner d’un Responsable conséquent. Sauf s’il y a une volonté délibérée de nuire ou de mettre à nouveau le Chef de l’Etat en difficulté après les affaires qui sont fraiches dans nos mémoires. Toutes tentatives pour faire entendre raison les responsables de la SONACOP sont restées vaines.
Ces stations courent inévitablement à leur enlisement et à leur mort programmée. Le requiem sera chanté en cœur par les Banques de la place auprès de qui la plupart d’elles ont consenti des prêts. Sans activités, sans ventes comment les Gérants de ces Stations d’essence pourront honorer leurs engagements vis-à-vis des Banques ?
Un autre secteur névralgique de notre économie en voie d’être fermé. Attendons de voir.
Louis Kokou
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel