La victoire de l’opposition aux dernières élections législatives a constitué le menu de l’émission “Zone Franche” de ce Dimanche. Occasion pour Michel Tchanou et Malick Gomina, deux professionnels des médias d’apprécier la victoire des forces de l’opposition à ces élections.

Les forces de l’opposition ont eu le mérite de fédérer leurs énergies, semblent affirmer les deux invités de Canal3 Bénin de ce dimanche. Selon eux, si des sacrifices n’avaient pas été faits de part et d’autres les résultats n’auraient pas été les mêmes parlant des législatives du 26 avril dernier. Prenant l’exemple sur l’alliance Union fait la Nation-Restaurer l’espoir-Alternative citoyenne et l’alliance RB-RP, les deux invités de “Zone Franche” ont fait savoir que le principal objectif était d’empêcher sous toutes les formes le régime FCBE d’avoir la majorité en vue de contrôler le Parlement pour la réalisation de son projet à savoir la révision de la Constitution.

Selon eux, ces élections ont été beaucoup plus un combat contre la révision de la loi fondamentale du pays. Sur ce terrain, précisent-ils, les forces de l’opposition ont montré qu’elles avaient des arguments à faire valoir. Ce qui a justifié sa prestation lors de ces élections. Ces résultats qui n’auraient pas été les mêmes n’eut été la main invisible de l’opérateur économique Patrice Talon qui aurait pesé de tout son poids dans la balance pour la victoire des forces de l’opposition. Même pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, Michel Tchanou et Malick Gomina ont fait observer que le richissime homme d’affaires béninois contraint de quitter le pays par les affaires tentative d’empoisonnement et coup d’état a donné des conseils et des orientations pour empêcher Boni Yayi et ses partisans d’atteindre leurs objectifs. Sur ce point, il aurait demandé aux leaders de toutes les forces de l’opposition de faire des concessions pour sauver dit-on la nation.
Pour atteindre cet objectif, Patrice Talon aurait coordonné les listes anti-révision lors des dernières législatives. Il leur aurait porté de la logistique au nom de la lutte commune. "On a eu un combat Yayi-Talon lors de ces élections et il n’est pas exclu que Patrice Talon soit candidat en 2016", a déclaré Michel Tchanou.
 

Laureinda SONON