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Hier, mardi la tension a montré d’un cran au Parlement entre les députés de la majorité parlementaire. Ils se sont opposés par rapport au vote des lois à l’Assemblée nationale. Nous vous livrons des extraits des déclarations de Hélène Aholou Kèkè et de Rachidi Gbadamassi
Helène Kèkè Aholou : « ….ce sont les députés FCBE qui ont bloqué cette étude »
Quant au retrait du droit de grève, la cour constitutionnelle de ce pays a tranché et que Aholou Kèkè Hélène n’en est pour rien. Et je tiens à préciser que tant que mes électeurs auront confiance en moi et me renverront dans cette salle, je respecterai toujours la loi. Je ne ferai pas du suivisme, je n’obéirai pas à un homme ou à un groupe d’hommes. ce matin j’ai appris que c’est parce que je n’aurais pas travaillé, fait étudier à la commission, la loi sur les magistrats de la cour suprême, j’ai appris cela ce matin. Je rends grâce à Dieu. L’étude de cette loi je l’ai tentée à la cinquième législature. Cette loi est arrivée dans cette maison depuis 2005 à la quatrième législature, pourquoi on ne l’a pas étudiée ? A la cinquième législature, je l’ai sortie et on m’a dit qu’il y avait trop de problèmes de la mettre de côté. Et ceux qui aujourd’hui coordonnent la coordination FCBE dans cette maison sont membres de la conférence des présidents, sont membres du bureau de l’Assemblée nationale. Ils auraient pu mettre la commission en demeure de l’étudier. Pourquoi ils ne le font pas ? Et c’est aujourd’hui on sort cela pour dire qu’Aholou Kèkè Hélène n’ayant pas fait étudier la loi sur les magistrats de la Cour suprême, ne peut faire passer la loi sur le Barreau. Monsieur le président, je le dis à la face du monde, la loi sur le Barreau a été étudiée, et c’est parce que le règlement de l’Uemoa qui a décidé de tous les barreaux de la sous région est rentrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Le barreau du Bénin n’a pas encore conformé sa loi au règlement de l’Uemoa. Et ce projet de loi qui a été envoyé en 2005 ici, on l’a conformé au règlement de l’Uemoa. Je ne tiens pas à ce qu’il soit pris mais je tiens à ce qu’il soit dit ici ceux qui l’empêchent de le prendre. Ce sont les députés FCBE, je vais le dire et le répéter. Monsieur le président, je vais terminer en disant que la décision de mes collègues FCBE m’a obligé à retenir la loi sur la fonction publique qui est terminée. Il faut retenir que pour le code des pensions civiles, tout est prêt et se trouve dans mon bureau. Et aucun article du code ne dit qu’il faut faire étudier une loi avant une autre. J’ai toujours respecté le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Enfin monsieur le président, permettez moi de rappeler ici pourquoi on veut abattre Aholou Kèkè Hélène ? Pourquoi la loi sur le barreau ne passera pas ? C’est depuis ma déclaration du 04 octobre dernier où elle a dit à ses électeurs qu’elle s’est trompée et qu’il y a eu erreur sur la personne. C’est depuis ce moment que je suis devenue le chien à abattre. Et je vais réitérer cette déclaration ici. Quand on se trompe, il faut avoir le courage de dire qu’on s’est trompé. Je me suis trompée. Cette loi sur la magistrature, que les FCBE avaient demandé à leur chef si on ne l’a pas saisi. Quelles sont les instructions qu’il a données ? Depuis la 5 è législature ; est-ce que la situation sociale a changé jusqu’à aujourd’hui ? Est-ce que les problèmes posés par les autres magistrats ont été résolus, est-ce que cela a changé ? C’est pour éviter certains problèmes dans ce pays que la loi est restée là. Monsieur le président, on veut régler des comptes à Hélène Aholou Kèkè, mais non, on règle des comptes à la République. Qui attendaient de voir leurs problèmes de retraite porter à 60 ans, qu’ils savent que ce sont les députés FCBE qui ont bloqué cette étude. Qu’ils demandent une session extraordinaire pour l’étudier. Mais ce qu’ils oublient qui va payer une session extraordinaire ?
Rachidi Gbadamassi : « Nous connaissons des dossiers de détournement de 2 milliards »
. Monsieur le président, on ne demande à personne de se soumettre à un homme. Mais la constitution du 11 décembre 1990 l’exige. tout juriste de haut niveau, magistrat international. Les juristes sont soumis à l’autorité de la loi et personne n’a la science infuse. Monsieur le président, personne n’a le monopole du savoir. Chaque député a un cabinet où nous recrutons des juristes. Le monde a évolué, et personne ne peut influencer personne ici. Nous sommes tous des parlementaires et j’ai dit la fois passée que les moutons se suivent mais ils n’ont pas le même prix. Donc nous avons deux lois. Mais monsieur le président qu’il vous souvienne, il y a deux propositions de loi déposées depuis 7 mois : proposition de loi portant organisation des tribunaux de commerce en République du Bénin et la proposition de loi portant cadre juridique du partenariat secteur privé, secteur public. Et ce dossier, nous le disons haut et fort, il y a le dossier des magistrats de la Cour suprême ; le président de la cour suprême a toujours plaidé pour ce dossier au parlement, à la présidence de la république. Mais pourquoi subitement, on met de côté ces projets de loi et on, laisse le point B et on veut s’attaquer au point A. Dans cet hémicycle, nous avons entendu des cris de détresse des magistrats et au regard du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ce que la commission des lois vient de nous proposer, on appelle cela de l’anachronisme procédural sur fonds de favoritisme corporatiste. On veut faire de la sous traitance et on ne peut pas nous manipuler nous. Ils veulent nous faire les hauts juristes, mais nous avons aussi des hauts juristes que nous consultons. Alors monsieur le président, ça ne passera pas. Nous ne sommes pas là pour nous être manipulés donc, je voudrais demander que les députés ici présents ordonnent que les deux dossiers en question soient mis ensemble et puisque les gens disent qu’ils sont forts, nous leur demandons humblement que dans ce pays, personne ne peut influencer personne. Il n’y a pas d’hommes neufs. Et je dis en matière de moralité, d’éthique, c’est que si les gens veulent vilipender notre leader charismatique, nous leur demandons que dans les jours à venir, nous allons aussi sortir les dossiers. Que les gens ne viennent pas à l’Assemblée nationale ici nous faire la morale. En toute chose, il faut la bénédiction et si tu n’as pas la bénédiction dans sa famille, on ne peut pas respecter les autres. Et qu’on cesse de nous insulter. Nous connaissons des dossiers de détournement de 2 milliards et nous demandons à l’AJT de prendre ses responsabilités
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