<< Il n’y a pas eu de débat sincère sur la crise au niveau du bureau du parti du renouveau démocratique, personne n’a voulu entendre ma version des faits. Le bureau a pris la décision de ma suspension des activités du parti sans me consulter me privant ainsi de tous mes droits et devoirs. J’ai gardé le silence pendant un an espérant qu’un jour, il y aura un débat sur le sujet. J’ai supporté, j’ai même provoqué le débat. Mais j’ai compris que je suis devenu trop gênant et qu’on n’avait plus besoin de moi.
Lors des travaux du Conseil national du parti, on a même désigné mon remplaçant au sein du bureau une fois encore sans m’aviser. Il ne me reste qu’à partir pour me faire mieux respecter. >> C’est en substance ce qu’on peut véritablement retenir du point de presse donné hier par le maire de la ville de Porto-Novo Océni Moukaram concernant ses adieux politiques à Me Adrien Houngbédji, le leader charismatique des Tchoco-tchoco. Un point de presse qui eu pour cadre l’hôtel << Les Ambassadeurs >> situé à Catchi dans le 3ème arrondissement de la ville capitale.
Après avoir annoncé les couleurs de son départ forcé du parti, il promet de revenir politiquement à la charge en présentant à l’opinion dès la semaine prochaine la plate forme de sa nouvelle destination politique.
Là où il partagera désormais avec ses amis selon ses dires la même vision par rapport à la construction du grand Porto-Novo. Mais avant
de clore ses propos, il n’à point manqué de regretter le combat aveugle mené selon lui contre les projets de développement en faveur
de la ville à cause de sa personne qui gène. Malgré cela, il tient quand même à remercier le président Houngbédji qui lui a permis de faire ses preuves à la tête de la ville au trois noms à savoir :
Adjashè, Hôgbonou et Porto-Novo. Il n’oublie pas aussi ses collègues
conseillers PRD qui ont chemin avec lui s’agissant de la mise en oeuvre des initiatives pour le développement de la capitale.
Nicaise AZOMAHOU
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6 mars 2014 par Judicaël ZOHOUN