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Qu’est-ce qui retarde si tant la formation du nouveau gouvernement du président Yayi Boni ? C’est la question que beaucoup se posent actuellement. Mais, des investigations permettent de déceler le point d’achoppement.
Selon les indiscrétions, les conditions d’entrée du Parti du renouveau démocratique (Prd) au gouvernement, font partie des sources du blocage. De sources proches du Prd, on apprend que Me Adrien Houngbédji entend faire participer sa formation politique à un gouvernement ouvert à l’Union fait la Nation (Un), à la coalition Abt, à la Société civile et aux forces politiques non Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent).
Pourquoi une telle exigence ? Dans les coulisses, on informe que Me Houngbédji soutient qu’un gouvernement d’union nationale en cette période de crise politique, socio-économique ne saurait se limiter à son parti seul. Dans les négociations avec le pouvoir en place, le Prd aurait insisté sur la nécessité d’associer toutes les composantes politiques du pays à la gestion de la chose publique, afin que les responsabilités soient partagées en fin de compte.
En réalité, on indique que le parti de Me Adrien Houngbédji pose surtout cette condition pour éviter toutes sortes de manœuvres pouvant entrainer sa déstabilisation. A plusieurs séances de travail avec son entourage, Me Adrien Hougbédji serait resté ferme sur le respect de cette exigence. Pour lever l’équivoque, les discussions sont en cours entre les deux parties.
A cet effet, l’on apprend que le chef de l’Etat ne tardera pas à envoyer ses émissaires discuter avec le leader du Prd pour analyser dans quelles conditions un terrain d’entente peut être trouvé. Toutefois, une question se pose : même si cette barrière est levée, l’Union fait la Nation acceptera-t-elle d’aller au gouvernement ? Lors du lancement du site internet de l’Un, le président du groupe
parlementaire Un, Kolawolé Idji, a ouvertement désavoué ceux qui négocient leur entrée au gouvernement. Sur le terrain politique, l’Un porte un regard sévère sur la gouvernance Yayi. C’est dire que la satisfaction des exigences du Prd aura du mal à devenir une réalité. Une telle situation retarderait davantage la formation d’un nouveau gouvernement.