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La rencontre d’échanges entre des directeurs et programmateurs de festivals dans le cadre du Fitheb 2018 a lieu, ce mercredi 21 novembre, à l’hôtel Rivieira à Cotonou. Après d’intenses et profondes analyses, ils se sont penchés sur comment réussir les prochains festivals.
« Faire du théâtre le point de mire de la culture et des arts ». C’est l’ambition du directeur du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb) à travers cette 14ème édition placée sous le thème « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». « Nous irons le 21 novembre à la rencontre des directeurs de festival. Nous voulons ouvrir la voie côtière et la voie sahélienne et nous explorerons la voie maghrébine », a martelé Eric-Hector Hounkpè, à l’entame de cette édition.
Les directeurs et programmateurs ont au cours de ladite rencontre évoqué les problèmes liés à l’organisation des festivals.
Sur toute la ligne de l’organisation d’un festival selon les différents points de vue, le réel problème mis en exergue est celui relatif à la coopération entre artistes, directeurs et programmateurs de festivals. Selon les directeurs de festivals, un spectacle est un produit que « l’on vend sur le marché du public ».
En cela, ils estiment que les artistes doivent faire un travail de fond et de forme.
Le
directeur du Fitheb souligne qu’il faut « une réelle coopération » entre les artistes, les directeurs et programmateurs de festivals. Erick Hector Hounkpè, estime qu’il faut une véritable coopération entre tous les acteurs de la chaîne.
Les difficultés inhérentes au sein de la famille des artistes sont relatives aux problèmes de financement de leurs spectacles, de l’absence d’espaces adéquats de diffusion, de rentabilité après diffusion etc.
Du coup, l’artiste dépense plus qu’il gagne sur un spectacle.
Comme l’avait souligné le ministre de la culture, Oswald Homeky, « le Fitheb va au-delà de chacun de nous et même s’il a été initié par des Béninois, même si plusieurs acteurs culturels revendiquent sa paternité, il faut avoir le courage de reconnaître que le Fitheb appartient désormais à l’univers mondial du théâtre.
Le Fitheb a cessé d’être béninois. Il est désormais pour tous les passionnés du théâtre du monde entier. C’est pour cette raison que le Bénin s’honore de l’accueillir ». Cette rencontre des directeurs et programmateurs de festivals rend compte ainsi de la teneur de cette 14ème édition.
Artiste conteur de la Côte-d’Ivoire, Ange Grah, explique que dans le contexte africain, il faudra « rééduquer le public ». Et ce, dans le but de permettre aux programmateurs et aux artistes de combler le vide du financement.
Artistes comme programmateurs doivent tous participer à part égale pour la diffusion d’un spectacle car pour lui, les artistes doivent vivre de leur création.
G.A.
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