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L’émission "A l’ombre du grand baobab" a reçu hier dans le cadre de la présidentielle de 2016, le candidat Simon Pierre Adovèlandé. Ce fut l’occasion pour ce dernier de dire un certain nombre de choses sur sa candidature et d’autres sujets sociopolitiques et économiques.
D’entrée de jeu, Simon Pierre Adovèlandé s’est présenté comme un candidat de recours pour résoudre les nombreux et immenses problèmes qui entravent le développement du Bénin, son cher Bénin." je suis le candidat du recours et non de vengeance " a -t-il fait remarquer puisqu’il faut le rappeler il a été mêlé à une sombre histoire qui l’avait amené à quitter son pays pour les Etats-Unis. Au nombre des défis à relever par le candidat Adovèlandé sont le chômage des jeunes , la question de santé, l’octroi de microcrédits aux femmes, la question de l’éducation particulièrement la nécessité de résoudre le cas des enseignants vacataires et des grèves qui sont d’après lui causées par des discussions dépourvues de transparence entre le gouvernement et les enseignants.L’invité de l’émission a également parlé dans son ambitieux projet de société de réformes à entreprendre surtout au niveau politique et constitutionnel car selon lui par exemple, le Président de la République a trop de prérogatives. L’existence de relations amicales entre Simon Pierre Adovèlandé et les autres candidats à la présidentielle de 2016 qu’il connaît tous a été révélée. Pour finir, l’invité de l’émission "A l’ombre du grand baobab" s’est dit attristé par l’état des prisons au Bénin. " C’est un désastre" a affirmé l’ancien coordonnateur du Millenium Challenge Account, cet important apport financier des Etats-Unis à son pays.
René Adéniyi
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