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Des camions transportant du sable marin ont été interceptés, ce mardi 03 novembre 2015, par des éléments de la garde républicaine dans l’arrondissement d’Ekpè suite à une alerte de la Direction générale des mines. Accusées d’avoir favorisé l’attraction frauduleuse du sable marin, les autorités locales de la Commune de Sèmè-Podji, approchées, parlent d’intoxication et de manipulation à des fins politiciennes.
Ce mardi, 06 camions 10 roues, transportant du sable marin, ont été arraisonnés, le long du Littoral dans l’arrondissement d’Ekpè/Commune de Sèmè-Podji par les éléments de la garde républicaine sous la houlette de la Direction générale des Mines. Des autorités locales, en l’occurrence les Chefs d’arrondissement d’Ekpè et d’Agblangandan, ont été accusées de complicité avec les hors-la-loi pour faire l’extraction du sable marin en toute violation des dispositions en vigueur depuis 2009. Contactés, les mis en cause ont donné leur version des faits. Selon le Chef d’arrondissement d’Agblangandan, Hippolyte Hazoumè, il ne s’agit pas d’extraction frauduleuse du sable marin dans la Commune de Sèmè-Podji. Il a indiqué que les camions arraisonnés transportaient du sable marin qui était entreposé, le long du Littoral, depuis des mois. « Le sable dont les gens parlent n’est pas fraîchement extrait dans la mer.
C’était là depuis. Nous avons décidé de l’utiliser pour remblayer les cours des écoles inondées suite aux dernières pluies dans nos arrondissements. Nous avons également utilisé ce sable pour aménager nos voies pour faciliter la circulation à nos concitoyens… », a-t-il expliqué. « Nous ne sommes pas des faussaires. Nous sommes des légalistes… », a-t-il ajouté. Du côté de la mairie de Sèmè-Podji, c’est le même son de cloche. Sur le terrain, de fortes quantités de sable marin ont été déversées dans certaines écoles inondées. C’est le cas de l’Ecole primaire publique de Djeffa-centre. La voie, menant aux bureaux de l’arrondissement d’Ekpè, a été aménagée par les autorités grâce au même sable. Pour les autorités de sèmè-Podji, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Paul Tonon
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